samedi 1 septembre 2007 par Fraternité Matin

Les journalistes culturels des différentes rédactions présents, hier, au palais de la culture de Treichville étaient visiblement heureux. Le Burida et leur Union (L'UJOCCI) leur ont donné l'opportunité de s'initier, au cours d'un atelier, aux Droits de la propriété intellectuelle. Cela, a expliqué M. Obou Armand Gérard, administrateur provisoire du Burida, en vue de leur donner des outils pour accompagner la lutte contre la piraterie.
Ainsi, ces journalistes ont pu découvrir à travers l'exposé de M. Yao Etranny, directeur général du Centre national d'action culturelle (CNAC), les différents droits d'auteur. Dont les plus en vue sont les droits patrimoniaux composés du droit de reproduction, de représentation et du droit de suite. Ils ont également été édifiés par le fait qu'eux-mêmes, parce que assimilés aux écrivains, disposent d'un droit d'auteur dont ils peuvent se prévaloir. Ainsi, comme tout auteur d'?uvre de l'esprit, ils disposent d'une action civile et d'une action pénale pour la défense de leurs droits. M. Vallen Guédé, musicologue et ancien PCA du Burida, a, quant à lui, rappelé la mission du Burida qui consiste en la gestion collective des droits d'auteur à travers le recensement, la perception, l'identification et la répartition de ces droits d'auteur. Insistant à son tour sur le monopole du Burida dans la perception des droits d'auteur, le directeur juridique et de la coopération de cette structure, M. Ouattara Zié, a expliqué comment se fait la perception. Par le prélèvement d'un pourcentage sur le prix des ?uvres sur le marché. A noter que pour les ?uvres audiovisuelles, les taux sont fixés sur les recettes d'exploitation. Les participants ont reçu à la fin de cet atelier des diplômes.

S. S. (Stagiaire)

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