Après une visite au commandant supérieur de la gendarmerie, puis au directeur général de la police, le comité de suivi de la fluidité routière était le jeudi dernier à l'état-major. A la suite du directeur général du Port-Autonome d'Abidjan et celui de l'OIC qui ont conjointement appelé de tous leur v?ux l'escorte spéciale pour faciliter le convoyage des marchandises, le chef d'état-major s'est voulu optimiste. "Nous savons que depuis le début de la crise, les institutions internationales ont tourné le dos à la Côte d'Ivoire. Et que notre pays ne vit que grâce à ses propres ressources. Alors, nous vous avons compris. Avant le 7 septembre, je ferai appel à tous mes collaborateurs pour lever tous les obstacles qui s'opposent à la fluidité routière". Notons que lors des différentes rencontres, le directeur de l'OIC a invité les hommes en armes à travailler de telle sorte que les convois de marchandises ne soient plus escortés. Selon lui, les choses devraient se faire comme par le passé parce que, "escorter un convoi, signifie que la fluidité routière n'est pas totale" a-t-il précisé. Et cela fait encore hésiter les opérateurs économiques de l'hinterland.
Paterne Ougueye Yves
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