vendredi 31 août 2007 par 24 Heures

Le vice-président du Front populaire ivoirien, Mamadou Koulibaly, était hier, l'invité de Pierre Brou Amessan, dans le cadre du journal télévisé de 20 heures. Fortement soupçonné de vouloir quitter son parti, pour d'autres aventures, le député de Koumassi a trouvé l'occasion bonne pour s'expliquer et se justifier.

Je suis vice-président du FPI, je reste au FPI.
Il n'a jamais été question de partir du FPI .
L'exercice a paru aisé pour le mis en cause .
Sauf que les explications n'ont pas contenu suffisamment d'éléments de conviction pour bon nombre d'observateurs.
Ainsi, en dépit de tous les soupçons, de toutes les rumeurs et de tous les signes, Mamadou Koulibaly, président de l'Assemblée nationale et numéro deux du parti au pouvoir dément vouloir claquer la porte de sa formation politique.
Ce sont pourtant ses propres critiques (écrits et discours) contre le système de la Refondation qu'il a contribué à mettre en place qui ont sonné l'alerte.
Mais non seulement ça, les derniers faits et gestes du bras droit de Simone Gbagbo, notamment son retrait par rapport aux activités du FPI n'ont fait qu'amplifier les soupçons.
Pour l'exemple, Mamadou Koulibaly n'a montré aucun enthousiasme lorsque fut paraphé l'accord politique de Ouaga, tout comme il n'a pas daigné effectuer le déplacement de Bouaké pour prendre part à la flamme de la paix.
Pas plus qu'il ne s'efforce à mouiller le maillot comme tous ses copains du parti au pouvoir qui mènent en ce moment la grande offensive sur le terrain pour conserver leurs fauteuils.
Nonobstant tous ces signes qui annoncent en temps normal le feu après la fumée, le cadre FPI a usé de toutes les explications pour convaincre les siens qu'il demeure avec eux.
Ce qui se passe autour du FPI, c'est pour détourner notre attention.
Ce que je dis aux Ivoiriens, oubliez Koulibaly.
Les jacobins sont à la porte.
Regardez votre propre intérêt , s'est-il longuement expliqué.
Les informations tendant à le présenter comme dissident seraient donc infondées.
Et il ne s'embarrasse pas à les balayer du revers de la main.
Je pense que c'est un acte de subversion parce que le problème est posé à un moment où les contradicteurs se disent qu'il faut frapper le FPI sur son système de défense , a argumenté le vice-président du FPI.


M.D.

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