vendredi 31 août 2007 par Fraternité Matin

La Secrétaire générale adjointe des Nations unies, représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, Mme Kadhika Coomaraswamy, arrive en Côte d'Ivoire le 4 septembre prochain. L'information a été donnée hier par le porte-parole de l'ONUCI, Amadoun Touré. M.Touré animait, à l'hôtel Sebroko, siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'ivoire, le point de presse hebdomadaire. Il a indiqué que la visite de Mme Kadhika s'inscrit dans le cadre de la préparation d'un rapport que l'ONU entend établir sur les enfants et le conflit armé en Côte d'Ivoire. Amadoun Touré a précisé que le séjour de la diplomate onusienne, qui durera trois jours, la conduira à Bouaké, Daloa et Guiglo. La collaboratrice de Ban Ki-moon rencontrera les autorités ivoiriennes, la société civile ainsi que les travailleurs de l'ONUCI et du système des Nations unies. Au cours de sa rencontre avec la presse, le porte-parole de l'ONUCI a par ailleurs confié que le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU par intérim, Abou Moussa, s'est envolé hier matin pour Ouagadougou. Dans la capitale burkinabé, M. Abou prendra part, le 4 septembre, à la troisième réunion du Comité d'évaluation et d'accompagnement (CEA). Ce Comité, né de l'Accord de paix de Ouagadougou, a été modifié dans sa composition par la Résolution 1765 (16 juillet 2007) des Nations unies. Ainsi, en plus des principaux antagonistes de la crise, c'est-à-dire la Présidence de la République et les Forces nouvelles (FN), les partenaires et bailleurs de fonds qui appuient le processus de paix y font partie. Selon le point 9 de cette résolution, le Représentant spécial du Secrétaire général, le coordinateur résident du système des Nations unies, de même que les représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l'Union européenne, de l'Union africaine, de la CEDEAO, de la Banque africaine de développement et de la France, c'est-à-dire les Institutions formant un organe consultatif, participent aux réunions du CEA en tant qu'observateurs. Ces institutions peuvent être consultées par le facilitateur dès qu'il en sent le besoin. C'est la première fois qu'elles participent à la réunion du CEA.

Pascal Soro

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