vendredi 31 août 2007 par Fraternité Matin

Libéré de la prison de Sassandra grâce au concours de Al Moustapha, l'artiste chanteur du Zouglou?, Petit Dénis n'est pas pour autant tiré d'affaire. Koulaté Dénis, son nom à l'état civil, n'ayant bénéficié que de la liberté provisoire, a son sort encore entre les mains de la justice, notamment la Cour d'Appel de Daloa saisie de son dossier. Comment s'y est pris Al Moustapha pour obtenir la liberté provisoire à l'artiste pourtant régulièrement condamné à 12 mois d'emprisonnement fermes par le tribunal des flagrants délits de Sassandra, pour consommation de cannabis?
Il ressort des explications de Al Moustapha que nous avons rencontré en compagnie de l'artiste, que c'est au vu du certificat médical délivré par le Dr. Sarr requis spécialement d'Abidjan pour examiner Petit Dénis, que la Cour d'Appel a accordé la liberté provisoire à ce dernier. Et pour qu'il en soit ainsi, il a fallu d'abord fait passer le concerné du statut de condamné à celui de prévenu.
En effet, du fait de la saisine de la seconde juridiction, l'affaire est rejugée dans le fond. La Cour d'Appel qui alors rouvre les débats sur les faits reprochés au prévenu statue souverainement sans s'en tenir à la première décision rendue par le tribunal de Sassandra. Et si, au terme du procès, la Cour estime que les faits reprochés sont établis, elle fait une stricte application de la loi pénale. Dans ce cas, la Cour peut simplement confirmer la décision du tribunal ou administrer une peine plus lourde, prévue par la loi en la matière. Et si par bonheur, elle estime qu'il n'existe pas de charges suffisantes, elle peut prononcer la relaxe pure et simple. En attendant, l'artiste salue l'intervention de Al Moustapha.

Landry Kohon

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