vendredi 31 août 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Vingt quatre heures après son débarquement de la tête du conseil d'administration de la SIFCACOOP par Henri Amouzou, Bernard Kouamé était face à la presse, le jeudi 30 Août 2007, au siège de la dite structure à Treichville pour rejeter la décision de son limogeage qu'il a qualifiée d'irrégulière. Rentré de voyage le mercredi 29 août 2007, le président du conseil d'administration de la SIFCACOOP dit avoir été informé de la dissolution du conseil d'administration de ladite structure par Henri Kassi Amouzou le même jour. "C'est une décision inacceptable et inadmissible. La décision est d'autant plus surprenante qu'on ne puisse accepter des choses injustes. Nous ne sommes pas venus à la filière par un hasard. Un seul individu ne peut pas continuer de prendre des décisions selon son gré alors qu'il existe bien des délégués départementaux et régionaux qui devaient être consultés avant toute décision à prendre", s'est-il indigné. Pour Bernard Kouamé, c'est injuste que Henri Amouzou qui est délégué régional comme lui ,puisse arrêter seul une décision pour mettre fin aux activités du conseil d'administration de la SIFCACOOP qui est un bien des producteurs de Côte d'Ivoire qu'ils ont acquis à plus de 10 milliards de FCFA. "Il est de plus en plus constaté que nos collègues qui ont aujourd'hui des privilèges à la tête des structures de la filière café/cacao pensent toujours qu'ils peuvent arrêter des décisions sans l'accord des autres. Nous avons des problèmes à la SIFCACOOP avec la directrice générale qui est la deuxième épouse de Henri Amouzou et le directeur commercial qui est son petit frère. Toutes les décisions que nous arrêtons pour améliorer les services de la SIFCACOOP, sont rejetées par Joëlle Adou. Elle n'a fait jusqu' à ce jour aucun bilan de la campagne 2006/2007. La directrice générale, depuis deux ans que nous sommes là, ne nous permet pas de travailler. Ce qui a poussé certains administrateurs à claquer la porte?, a-t-il révélé. Pour Bernard Kouamé, la révocation de son conseil ne repose sur aucun fondement et qu'il demeure toujours à son poste. "Je ne suis pas accroché à un poste. Cependant, il est clair que Amouzou qui est délégué régional comme moi ne peut me démettre en prenant seul une décision depuis les bureaux de Coco service. Je suis compétent et les preuves sont là. Il a pris précipitamment cette décision parce que nous devons nous réunir aujourd'hui à propos de ces questions. Mon départ doit être une décision des planteurs et non d'un individu", a-t-il martelé.
Huberson Digbeu

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