jeudi 30 août 2007 par 24 Heures

L'union des patriotes pour la refondation (UPREF), selon son président Daniel Amani voit, en la grogne dans la caserne la main des conseillers du président Laurent Gbagbo qui le poussent à la faute.

La grogne dans les casernes militaires d'Abidjan et la question des grades des Forces Nouvelles, même si les deux sujets ne sont pas sous le feu de l'actualité, continuent d'alimenter les débats politiques.
Selon le président de l'Union des patriotes pour la Refondation (UPREF), Daniel Amani, si les militaires grognent, ce n'est pas de la responsabilité du président Laurent Gbagbo, mais plutôt de celle de ses conseillers qui le pousseraient à la faute.

Pour l'UPREF, il ne faudrait pas que les conseillers poussent le Woody à l'erreur par rapport aux remous dans les casernes , a-t-il déclaré.
En effet, à en croire le président de l'UPREF, Laurent Gbagbo, en politicien averti, ne peut jamais tenir des propos outranciers aux Forces de défense et de sécurité.

Tel que nous connaissons le président de la République, nous pensons qu'il ne peut jamais mal s'adresser aux Forces d'auto-défense, à plus forte raison l'armée nationale , a-t-il confié.

Outre les conseillers du chef de l'Etat, le président de l'UPREF met en cause la presse qu'il accuse de vouloir inciter les militaires à la révolte.
Pour ce faire, il lance un appel aux médias afin qu'il n'empirent pas une situation déjà fragile.

Dans cette perspective d'appel au calme, le capitaine Amani n'a pas manqué de revenir sur la flamme de la paix allumée le 30 juillet dernier à Bouaké.
Selon lui, la flamme de la paix est une victoire du Woody sur ses ennemis au plan national et international .

Cependant, Daniel Amani ne se laisse pas emballer par cet acte symbolique de la paix.

Il conseille la prudence et la vigilance au camp présidentiel.
Car, a-t-il dit, le lion ne pourra jamais accepter la victoire du chat et si cela se réalise, il cherchera à se venger pour se repositionner comme roi?.
Quant à l'absence des deux leaders de l'opposition, ADO et Bédié, à cette cérémonie, le président de l'UPREF déclare que c'est de bonne guerre.
En effet, selon lui, la fin de la guerre des armes ne signifie pas la fin de la guerre des opinions.
Donc se rendre à cette cérémonie signifierait pour ces deux opposants, la mort politique.
Profitant de l'occasion, le Blé Goudé Ayahou a annoncé la sortie officielle de son mouvement d'ici la fin des vacances 2007.

R.N.F.

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