jeudi 30 août 2007 par Le Patriote

De retour de paris, où il a échangé le week-end dernier, avec ses militants de la diaspora, le Président du RDR, le Dr Alassane Dramane Ouattara, s'est confié aux journalistes qui ont effectué nombreux le déplacement à l'aéroport de Port-Bouët.

Q : Président, samedi dernier vous avez eu une rencontre avec vos militants d'Europe. Quels sont les sentiments qui vous animent à l'issue de cette rencontre et quels sont les acquis au plan politique de cette rencontre historique?

ADO : je vous remercie. Je pense que j'ai exprimé tout ce que je devais dire à cette occasion. A vous hommes de presse, je voudrais dire merci pour avoir fait une large diffusion de cet évènement. Ce que je voudrais dire, c'est que je suis très heureux d'être avec vous ce soir. Comme je l'ai dit à Paris, en fait, la campagne est lancée. Donc, les militants de Paris et d'Europe avaient souhaité me rencontrer comme ceux des Etats-Unis l'avaient fait au mois de juin dernier. A présent, nous allons entamer les rencontres avec les militants à Abidjan et à l'intérieur du pays.

Q : M le Président, par rapport à l'accord de Ouagadougou, une rencontre du CPC devrait avoir lieu dans le mois d'août, mais finalement cette rencontre n'aura pas lieu. Qu'est ce que cela vous inspire comme commentaire?
ADO : Non, je ne pense pas qu'il faille affirmer que la réunion n'aura pas lieu. Mais en réalité, je crois comprendre, que la réunion du comité d'évaluation et d'accompagnement (C.E.A.) aura lieu le 4 septembre. Donc, il est tout à fait logique et normal que la réunion du CPC ait lieu après le 4 septembre.

Q : Pensez-vous que le CPC a encore son importance d'autant plus que l'une de ses résolutions à la réunion du 12 juin à Yamoussoukro, quant au maintien du HRE n'a pas été validée par les Nations unies ?
ADO. Oui, mais écoutez ! On peut effectivement se poser des questions. Le CPC a fait son travail. Mais ce sont les Nations unies qui n'ont pas fait leur travail. Et nous continuons de demander aux Nations unies de revenir sur sa décision et de faire ce que l'ensemble des acteurs politiques ivoiriens a demandé. Ce n'est pas à l'ONU de décider à la place des acteurs ivoiriens.


Recueillis par Khristian Kara

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