jeudi 30 août 2007 par L'intelligent d'Abidjan

A l'organisation des Nations Unies, il y a aujourd'hui 197 nations, dont chaque nation a pour point de mire la souveraineté, qui permet à chaque Etat membre de l'Onu présent à New-York, de débattre de toutes les questions, politiques, et dossiers économiques. Des missions de paix de toute nature, en Afrique, Europe, Asie. En clair, plusieurs facteurs nourrissent que l'ONU reste une ONG, à la disposition des 197 Etats membres de l'ONU. Chaque Etat est indépendant, souverain, et cotise annuellement. En réalité, aucun Etat n'est au dessus de l'autre. Le Zimbawbé, le Togo, le Nigeria assurent leur présence financière à l'ONU, au même titre que les Etats Unis, la Russie, la Grande Bretagne, la France. A ce titre, deux domaines essentiels rassemblent à New-York, les 197 nations membres de l'ONU. Il s'agit du domaine du maintien de la paix et du domaine de la sécurité internationale. Mais à l'analyse, le maintien de la paix de l'ONU a été toujours un échec, particulièrement en Somalie, en Angola, où les casques bleus n'ont pas été à la hauteur de leur mission de paix. Dans des situations conflictuelles très difficiles comme au Proche-Orient, l'ONU a profil bas. C'est dire, qu'au cours de ces vingt dernières années, la réconciliation entre l'Onu, et particulièrement l'Afrique semble être difficile : les casques bleus "piétinent" en RDC, en Côte d'Ivoire, en Haïti Parce que tout simplement, l'ONU sollicitée pour promouvoir la paix, dans ces régions en crise militaro-politique, s'est vite transformée en "opérateur économique". Cela est arrivé en 1999, où le chef de l'Etat angolais Eduardo Dos Santos, avait humilié l'ONU, en chassant les casques bleus de Luanda. L'attitude du chef de l'Etat angolais réaffirme bel et bien, que l'ONU ne respecte pas assez la " souveraineté des Nations membres, créant de toutes pièces parfois des foyers de tension. Aujourd'hui, le rôle dévolu aux casques bleus en matière de maintien de la paix, s'accompagne difficilement d'une volonté de transparence et de neutralité dans la gestion des conflits. C'est vrai, que l'ONU n'est pas à l'origine des incompréhensions, des guerres civiles, surtout en Afrique, mais elle "doit rester muette", bien commode aux institutions républicaines des pays hôtes. Car, c'est bien les Etats eux-mêmes, "auteurs de leur tension" qui doivent trouver les solutions à leurs problèmes. L'ancien secrétaire général de l'ONU, Koffi Anan, de manière "efficace" avait choisi de rompre le "silence" traditionnel de l'ONU dans la crise militaro-politique ivoirienne. Sur la même ligne, l'ancien représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire pour les élections, expulsé d'Abidjan a déclaré " qu'il gênait le président ivoirien Laurent Gbagbo ". Une telle volonté d'ingérence dans les affaires intérieures des Etats explique trop souvent l'échec des opérations de maintien de la paix, surtout en Afrique. Faut-il laisser le champ libre aux représentants de l'ONU en Afrique à parler de ce qu'il ne sait pas ? En principe la défense de l'intégrité morale de l'ONU n'appartient à personne. En confidence soutenue, l'ONU reste une ONG, appartenant aux 197 Etats membres, payant régulièrement leurs cotisations. De même, prendre position dans les affaires militaires, économiques, politiques, et diffuser largement ses déclarations dans la presse internationale n'est pas " la mission de l'ONU dans les Etats en conflit. C'est clair, les diplomates onusiens n'ont plus la statue morale dans l'exercice de leur profession. A tout moment, le droit de "réserve" s'impose aux fonctionnaires de l'Onu, assorti, toutefois de savoir que les 197 Etats membres, sont égaux indépendants et souverains

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