Alors qu`il affirmait dans la soirée du 27 Août 2007 ne rien savoir des évènements qui ont eu lieu dans notre rédaction, Serges Koffi a révélé sa vraie face dans cette affaire. Le plus écoeurant c`est qu`il a tenté de masquer la vérité sur les antennes de Onuci FM.
Il n`y a plus de doute sur le commanditaire de l`attaque de la rédaction de l`Intelligent d`Abidjan. Jean Claude Koffi n`a été qu`un exécutant sinon le commanditaire n`est tout autre que le secrétaire général de la Fesci en personne. Serges Koffi s`est dévoilé hier sur les antennes de l`Onuci Fm quant à sa responsabilité active dans la séquestration et des journalistes et les vols qui ont été perpétrés. Au cours du journal de 12H de Onuci Fm du 28 août 2007, M. Koffi déclare ``La Fesci a fait un droit de réponse dans les normes que l`Etat exige, le lendemain de la parution. Et depuis deux semaines, la direction du journal, malgré les va et vient que nous faisons pour que le droit de réponse soit publié, la direction du journal n`a jamais publié ce droit de réponse. Certainement les étudiants mécontents du traitement de cette information se sont déportés là pour marquer leur colère. Mais, je suis surpris qu`on me dise que les locaux de l`Intelligent ont été saccagés. Je dis non. Rien n`a été emporté dans les locaux du journal l`Intelligent. C`est notre ras le bol que nous sommes allés exprimer``. Quelle belle plaidoirie de celui qui il y a 48h a affirmé ne rien savoir du mouvement de ses activistes. Pour tromper les auditeurs et ceux qui -s`il y en a encore -ne sont pas au fait des méthodes de la Fesci, M. Koffi a décidé de travestir et les motifs de la barbarie de ses hommes et les faits eux-mêmes. Au niveau de la barbarie de ces hommes, on se rend bien compte à travers ses propos qu`il a planifié cette attaque lui-même pour exprimer son ras le bol ( ?). Donc chacun est situé sur la qualité du commanditaire. Qui ne répondait pas au coup de fil des journalistes de l`Intelligent qui voulaient vérifier s`il a envoyé le nommé Awilo. Aujourd`hui il a jeté le masque et c`est tant mieux pour la manifestation de la vérité devant les tribunaux. Concernant le droit de réponse qui aurait été "fait dans la norme que l`Etat exige" et qui aurait été déposé depuis deux semaines, M. Koffi a tout simplement menti à Onuci Fm. Et le mensonge est trop gros pour passé inaperçu. Pour tous ceux qui ont lu notre parution d`hier où qui ont reçu copie du soi disant droit de réponse, il est mentionné dans l`entête de la lettre la date du 20 Août 2007 comme moment d`émission de la note de protestation. L`émissaire de M. Koffi est arrivé dans nos locaux le 21 août 2007. Une semaine après, le commando de Serge Koffi a attaqué notre rédaction soit le 27 août 2007. Comment peut-il attesté que depuis deux semaines, ``la direction du journal n`a jamais publié`` son fameux droit de réponse. Et puis de quelle norme parle M. Koffi, un droit de réponse est droit pour tout lecteur qui se sent diffamé par un article, encore faut-il savoir qu`est ce qu`un droit de réponse. Ce droit acquis pour les lecteurs respecte tout de même un minimum de dispositions que nous avons expliqué vainement à l`homme de Koffi. Aux termes de la nouvelle loi sur la presse, ne peut exercer un droit de réponse que toute personne se sentant diffamé dans un article. Le droit de réponse a des caractéristiques que la Fesci n`a pas respectées. En la matière le Président du CNP a rappelé à la Fesci qu`elle a des voies de recours au cas où nous n`aurions pas voulu faire passer un vrai droit de réponse. Se constituant en groupuscule et attaquer une rédaction en pensant exercer un droit de réponse est aux antipodes des règles de droit.Le CNP ne peut pas être induit en erreur par un simple verbatim à la radio d`un responsable syndical qui refuse d`assumer les dégâts de ses hommes. En parlant des dégâts justement, M.Koffi affirme que rien n`a été emporté dans nos locaux. Etait-il sur les lieux pour le constat d`usage. Certainement que ses émissaires lui ont caché leur butin de guerre? sinon il doit savoir que c`est en leur présence que nous avons fait les premiers constats des bureaux, placards et tiroirs fracturés. La police a fait un constat qu`il aura certainement le temps de lire. Les photos du saccage de notre quotidien sont aussi à sa disposition. Ou bien faut-il comprendre derrière les allégations de M. Koffi que le fait de n`avoir pas fait couler le sang est synonyme de n`avoir rien fait ? M. Koffi qui apparemment a bien préparé son coup doit accepter d`assumer les retombées.
Valery Foungbé