mardi 28 août 2007 par Fraternité Matin

Le Président français a fait, hier, à l'Élysée, son premier discours de politique étrangère. Dans son premier discours de politique étrangère, rapporté par la presse française, le Président français Nicolas Sarkozy n'a pas dit un mot sur la crise ivoirienne. Alors que, dans un monde où règnent division et perte de contrôle, il a évoqué, entre autres sujets, l'Europe qui serait sa priorité, le Kosovo, le projet d'Union méditerranéenne, la Turquie, Bernard Kouchner qu'il est heureux de placer à la tête de la diplomatie française. En ce qui concerne la menace terroriste, le président français a souhaité la coopération totale, avant d'appeler à une politique plus déterminée du Pakistan contre Al-Qaïda et les Talibans. Une transformation du G8 en G13 serait du goût de Sarkozy. Qui a dit que le respect par l'Iran de ses obligations lui permettrait d'échapper à une alternative catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran.
Nicolas Sarkozy a annoncé, par ailleurs, que le 25 septembre, il présidera à New York une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur l'Afrique. Destinée à mobiliser encore la communauté internationale face aux défis de la paix et de la sécurité en Afrique, selon le président français, cette rencontre se tiendra au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
Dans sa quête de sortie de crise bien enclenchée avec l'Accord de Ouagadougou, la Côte d'Ivoire a besoin, aujourd'hui bien plus qu'hier, de la mobilisation de la communauté internationale, notamment de la France, son partenaire tutélaire. Pour acquérir les 196 milliards de FCFA, nécessaires à sa reconstruction post-crise, selon les bailleurs de fonds. Le Président Nicolas Sarkozy a fait fi des crises ivoirienne, somalienne et nigérienne. Evoquant celle du Darfour, il a salué l'adoption de la résolution des Nations unies sur la création d'une force hybride ONU/Union africaine. Ce qu'il a qualifié de premier succès. Nicolas Sarkozy a même souhaité que cette force soit déployée au plus vite. Pour lui, la rencontre d'Arusha, en Tanzanie, au début du mois d'août, entre les factions rebelles, ouvre des perspectives d'une solution politique. Qui, seule, permettra un règlement durable de la crise, a-t-il souligné. Après avoir fait remarquer que l'Afrique a tout pour réussir dans la mondialisation et que la France a la volonté de l'y aider.

Ernest Aka Simon

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