mardi 28 août 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Dans la matinée du lundi 27 Août 2007, des individus disant agir au nom de la Fesci ont assiégé les locaux de l'Intelligent d'Abidjan. Après leur passage, des dégâts matériels et humains sont perceptibles. Les journalistes du Quotidien L'intelligent d'Abidjan ont été agressés hier dans leur rédaction par des individus agissant au nom de la Fesci et précisément sous l'instigation d'un jeune nommé Jean Claude Koffi. Ce dernier qui dit exercer un droit de réponse au nom de la Fesci mais qui n'a présenté aucune procuration de Serge Koffi premier responsable du syndicat et qui donc est le seul habilité à exercer un droit de réponse au nom de sa structure, n'a pas eu d'autre alternative que d'envoyer une meute de jeunes qui s'en sont donnés à c?ur joie. Ils ont manqué de peu d'incendier la rédaction selon les propos des journalistes séquestrés. Tôt le matin, la horde de jeunes a pris position dans l'enceinte de la rédaction. Tendant un guet-apens à tous ceux qui venaient travailler et qui rendaient une simple visite aux journalistes. C'est ainsi que Willy Aka, Photographe à ''le Matin d'Abidjan'' et Koré Jean Claude qui rendaient une visite de courtoisie à leurs anciens collègues ont été violemment pris à parti par les jeunes fescistes. Avec eux de nombreux journalistes ont d'abord été maîtrisés par les hommes de Jean Claude Koffi. Séance tenante, ils commencent à forcer les portes de certains bureaux dont celle de la salle technique, et du Rédacteur en chef. Les journalistes sont ensuite conduits dans l'arrière cour où ils subissent toutes sortes d'humiliations verbales et d'intimidations physiques. Pendant ce temps une partie de ces jeunes passent au peigne fin les locaux de la rédaction. Ils emportent dans la salle technique, le Switch, un appareil important qui commande tout le réseau d'une rédaction. Des dictionnaires et bien d'autres matériels. Dans la salle de rédaction, ce sont plusieurs CD, un appareil Photo argentique. Chez, le rédacteur en chef deux costumes, son dictaphone numérique et deux cartes de recharges Côte d'Ivoire Télécom ont été emportés. La police arrivée quelques instants après a pu permettre d'éviter le pire en ce sens qu'elle a dissuadé la horde de jeunes avant d'appeler le commanditaire de ceux-ci à la raison. Des discussions entre la police, la rédaction et les manifestants ont pu avoir lieu avant qu'ils ne se retirent. Plus tard un officier a été commis pour faire le constat d'usage après la plainte déposée au commissariat du 22e arrondissement.
Valery Foungbé

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