mardi 28 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Ceux d'entre vous qui suivent de très près l'actualité ont dû lire dans les journaux de la place ou entendre à la télévision ou à la radio, des rumeurs d'augmentation du prix du blé. Cette situation est réelle. Nous venons d'ailleurs d'enregistrer à ce propos un courrier officiel des GMA (Grands Moulins d'Abidjan : Ndlr). Cela serait dû, essentiellement à la baisse de l'offre à cause des conditions climatiques dans les pays producteurs, à la diminution des surfaces cultivables du blé au profit de la production du bio carburant et ces tendances, selon les GMA, ne font que commencer et vont s'aggraver de manière durable. En attendant d'être informés d'un nouveau prix définitif de la tonne de farine, nous voulons d'ores et déjà annoncer au gouvernement, à la population, des consommateurs et à la presse que notre réaction par rapport à cette campagne dépendra en grande partie de ce que l'Etat est disposé à faire pour la filière". En clair, pour l'Union Patronale des Boulangers et Pâtissiers de Côte d'Ivoire, présidée par François Ahuili Naylor, "Le prix du pain va augmenter si l'Etat n'accepte pas de jouer sa partition comme cela l'a été dans certains pays". L'UNP-BPCI dit attendre du gouvernement ivoirien, entre autres, la baisse considérable ou mieux la suppression de la taxe à l'importation, son soutien pour une organisation de la corporation des boulangers et pâtissiers. Qui, comme ils l'ont souligné vendredi dernier au Plateau, ne veulent nullement majorer à nouveau le prix de la baguette de paix vendue aujourd'hui à 150F. L'Etat doit donc comprendre qu'il doit tout mettre en ?uvre pour les aider à ne pas changer d'avis. D'ailleurs, ils interpellent également les associations de consommateurs afin qu'elles sensibilisent sur les conditions hygiéniques de production et de vente du pain. Le Syndicat national des boulangers et pâtissiers de Côte d'Ivoire (SYNBPCI) est devenu l'Union Patronale des Boulangers et Pâtissiers de Côte d'Ivoire (UNP-BPCI). Ce changement, selon Ahuili, traduit la volonté de la corporation de "jouer pleinement notre rôle dans la reconstruction de l'Economie nationale gravement affectée par cinq années de crise". L'UNP-BPCI, dont le bureau a été mis en place le 14 juillet dernier, veut réorganiser et assainir la corporation en "valorisant et redynamisant le métier de boulanger, en poursuivant la politique d'installation des boulangeries de proximité, en organisant rationnellement la commercialisation du pain et des produits de pâtisserie". Pour la création de boulangerie (s), l'Union demande que l'Etat permette désormais "l'autorisation pour éviter l'anarchie actuelle".
P. T

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