Incarcéré depuis 4 mois pour consommation de drogue à la Maison d'arrêt de Sassandra, l'artiste Petit Denis ne purgera pas totalement sa peine de 12 mois ferme. En effet, suite à une requête introduite par Touré Al Moustapha, opérateur culturel, parrain de la Jet set , président d'une association de consommateurs et mécène de l'artiste inculpé, Petit Denis a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi. A peine arrivés à Abidjan, aux alentours de 13h 30, Petit Denis et Al Moustapha, ont exprimé leur joie suite à la décision en appel de la Cour d'appel de Daloa, dont ressort le tribunal de Sassandra. Le zouglouman, réaffirmant sa foi en Dieu, a tenu a exprimer sa gratitude à son bienfaiteur avant de confier qu'il a toujours gardé sa sérénité dans cette épreuve carcérale avant de dénoncer, appuyé en cela par Al Moustapha, la mystification orchestrée par Gadji Céli, président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire (Unartci) qui a voulu revendiquer le combat de la libération en vain. Arguant en cela que sous sa houlette, un faux certificat médical aurait été établi aux fins d'une demande de libération provisoire. Toutes choses qui auraient pu, à les en croire, empirer la situation pénale de l'enfant de Gbatta. Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec Gadji par souci d'équilibre de l'information, sont restées vaines. Aux dernières nouvelles, il serait en mission à l'étranger. En tout état de cause, Petit Denis qui était en compagnie de sa concubine, Mariam, qui affirme avoir passé plus de trois mois avec lui à Sassandra, exprime sa reconnaissance à Dieu pour cette grâce et annonce le limogeage de son manager Oumar De Yennenga qu'il accuse d'avoir soutiré aux autorités judiciaires, son ordre de libération à des fins inavouées. Et, son mentor, Al Moustapha, de se proclamer unique interlocuteur de l'artiste, avant d'annoncer une conférence de presse imminente pour éclairer les mélomanes et toute la population sur tous les contours de cette affaire.
Remi Coulibaly