vendredi 24 août 2007 par Fraternité Matin

L'accord n'est pas parfait en ce moment entre les agents de la Mairie et le premier magistrat de la ville, M. Gnrangbé Kouadio Jean. A l'origine, une affaire d'indemnités de logement. Les premiers reprochent au second son refus de leur reverser les arriérés des années 2003, 2004 et 2005. Ils ont donc déposé un préavis de grève allant du 22 au 24 août prochain.
Selon M. Amani Kouassi Edmond, secrétaire local du SYNAPEOC (Syndicat national du personnel communal de Côte d'Ivoire) toutes les voies de négociations ont été épuisées. Au cours des réunions antérieures avec le Maire, les travailleurs ont fait plusieurs concessions. Ils ont accepté de sacrifier deux années pour ne retenir que la dernière. C'est-à-dire l'année 2005. Malgré cela, la municipalité n'inscrira que 6 mois au budget modificatif 2007. Les 6 autres mois étant réservés pour le budget 2008. Mais là encore, le maire ne s'exécutera pas. Pis, celui-ci selon les dires des agents, leur fera savoir que la subvention de l'Etat qui prend en compte cette dette n'est pas encore disponible. Alors que selon leurs investigations, elle l'est dans les autres communes. De plus, les mandats émis sont payés. Autre fait. Les états financiers qui ont été transmis au trésorier ont été renvoyés, suite à un entretien téléphonique avec le maire. Toutes choses qui font dire aux employés que cette situation ne le préoccupe pas. Car, ajoute l'un des travailleurs, M. Gnrangbé use de menaces pour intimider ses employés. Réunis donc en assemblée générale extraordinaire, les syndicalistes ont décidé de débrayer si rien est fait. "Nous avons atteint un point de non retour. Si la situation ne change pas, nous débrayerons pendant 72 heures. Au-delà, nous entrerons dans une phase illimitée", a menacé M. Amani Kouassi.

Koffi Kou Amé
Correspondant régional

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