Pour leur deuxième sortie, lors des éliminatoires des Jeux olympiques 2008, les Eléphants espoirs ont arraché une victoire utile (2 - 0), sur leurs homologues du Sénégal, mercredi dernier, au stade Houphouet-Boigny. Avec ce succès, les Ivoiriens qui totalisent 3 points, occupent la deuxième place du groupe B, derrière la Zambie, 6 points. Le Mali et le Sénégal ferment la marche avec 1 point. En effet, dans l'autre opposition du groupe, la Zambie est sortie victorieuse à Bamako de son duel face au Mali (2-1). Les Eléphants espoirs, qui se devaient de gagner, afin de se relancer dans la course à la qualification, ont atteint leur objectif. Cette victoire, ils la doivent non seulement à leur détermination et au coaching positif de l'entraîneur Gili, mais surtout à la classe de certains joueurs qui ont crevé l'écran. Il s'agit d'Angoua Brou Benjamin, Bamba Souleman et Djakpa Tohouri Zahoui Constant. Le premier cité a été l'homme du match. Le sociétaire de Kipest Honved d'Hongrie, seul milieu défensif aligné par le coach Gili, a réussi à briser tous les élans offensifs des Sénégalais. Par sa grande débauche d'énergie au milieu du terrain, il a favorisé le regroupement défensif des Ivoiriens. Ne se contentant pas de sa tâche défensive, il s'est transformé en buteur. C'est lui qui a ouvert la voie du succès pour ses coéquipiers. Le défenseur central, Bamba Souleman, a été quant à lui impérial. Grâce à son gabarit et sa technique, l'international de Dumferline a réussi à chaque fois à prendre le meilleur sur les attaquants adverses. La dernière satisfaction ivoirienne est Djakpa Constant. Toujours égal à lui-même, le joueur du CS Padurii de Roumanie s'est donné à fond. Ses coups francs ont fait trembler les Sénégalais. C'est d'ailleurs par l'un d'eux que le premier but est arrivé. Au-delà de ces satisfactions individuelles, c'est la bonne lecture de jeu du coach Gili qu'il faut souligner. Il a fait des remplacements judicieux. Du côté des Sénégalais, c'est plus un bloc équipe, venu défendre, qui s'est produit mercredi. Ils n'ont résisté qu'une mi-temps.
Edgar Yéboué