Le gala international de boxe du 1er septembre prochain et devant consacrer le retour sur le ring du champion d'Afrique des lourds, N'Gou Augustin, pourrait ne pas avoir lieu.
C'est ce qui ressort du point de presse tenu à la mi-semaine, par le collectif des présidents de club de boxe, avec à sa tête, Yah Yao Aboubacar, ex-vice-président de la fédération ivoirienne de boxe (FIB). Nous avons écrit à nos autorités à savoir au président de la république, au Premier ministre, au ministre des sports et au président du conseil économique et social pour dire que ce gala est illégal. Séa Augustin n'est pas le président de l'Association des boxeurs professionnels de Côte d'Ivoire (APBCI) , s'est exprimé le président dudit collectif. Poursuivant, le conférencier a dit que le président de l'APBCI est Traoré Drahmane. Lequel s'est absenté parce que convoqué au ministère de l'intérieur pour la même affaire. Par ailleurs, les présidents de club, membres dudit collectif ont décrié la manière cavalière avec laquelle leurs boxeurs ont été approchés par les organisateurs dudit gala. Sans être auparavant avisés et sans avoir paraphé aucun contrat, les présidents des clubs de boxe ont dit que leurs poulains ont été ?'kidnapés'' pour s'entraîner dans un camp militaire de la place. Nous sommes en crise, en attendant que les autorités se prononcent sur cette affaire, nous comprenons mal que certaines personnes, dans le faux, veuillent organiser un gala , a conclu Arsène Yobouet, président du Koumassi boxing club, membre du collectif des présidents de club. Il faut noter, la présence des boxeurs professionnels représentés par Didier Mébara et Tendé Guy. Ces derniers ont rappelé la triste condition sociale des pugilistes de Côte d'Ivoire. Condition accentuée avec l'arrivée à la tête de la Fib, du colonel à la retraite, N'Datchi Stanislas.
Eric Djé Blé