mercredi 22 août 2007 par Fraternité Matin

Les taxes municipales s'étendront désormais aux tenanciers de cabines cellulaires et brouettes de ramassage des marchandises exerçant dans la commune de Dimbokro. Ainsi, en a décidé le conseil municipal à sa dernière session. Selon M. Yobouet Kouamé, responsable du service financier, cette décision a pour but d'améliorer les recettes fiscales de la marie. Elle s'explique aussi par le retard enregistré au niveau du versement de la subvention de l'Etat là la mairie et le non versement de sa part sur les impôts recouvrés en 2006. La situation des comptes, il faut le souligner, n'est pas reluisante. Car au 31 mars 2007, il ressort de l'état d'exécution du budget un solde négatif de 21.564.267 f.cfa. Quant au compte administratif du maire, il a enregistré un solde de 29.800.863 f.cfa au 31 décembre dernier. Mais cela ne voile pas le déficit budgétaire constaté. C'est pourquoi le conseil municipal a décidé d'étendre les taxes à tous les opérateurs économiques même les ??petits'' en vue de renflouer ses caisses. Mais en attendant l'application effective de cette mesure, les concernés eux- mêmes expriment déjà ouvertement leur désapprobation. Pour certains gérants de cabines, cette mesure sera difficilement applicable. Car s'il est facile pour les agents de la mairie de recenser les gérants possédant des locaux fixes et leur faire payer des taxes, comment s'y prendront-ils quant aux nombreux gérants ambulants ? S'interrogent-ils. Pour d'autres, Dimbokro se trouve dans une léthargie totale. Et la commune ne possède pas assez d'infrastructures capables d'employer beaucoup de jeunes. Ces derniers demeurent sans activité et sont, par conséquent, confrontés à la pauvreté. Pour eux, ceux qui pratiquent ces ??petits métiers'' peu rentables devraient être encouragés et soutenus, plutôt que de chercher à leur imposer des impôts.

Etienne Zouhoman Bi
Correspondant particulier

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