mardi 21 août 2007 par Fraternité Matin

Ouverte solennellement le vendredi 10 août dernier dans la salle des audiences publiques de la Cour d'appel, la première session de la Cour d'assises de Daloa est depuis lors entrée dans sa phase active. De fait, 21 personnes accusées à la suite des évènements tragiques de Guitrozon et de petit Duékoué ont comparu devant la Cour pour répondre des faits extrêmement graves d'assassinat, d'association de malfaiteurs, d'incendie volontaire d'immeuble, de coups et blessures volontaires ayant entraîné des infirmités permanentes. Au terme de leur interrogatoire, le vendredi 17 août, en présence de trois avocats commis d'office par le président de la Cour d'assises, les mis en cause ont dans leur ensemble nié les faits mis à leur charge. Chacun invoquant des alibis à même de le disculper. Les prévenus ont pour la plupart soutenu n'avoir jamais été sur les lieux du crime. Le moins que l'on puisse dire, c'est le statu quo. Il appartient donc à la juridiction des assises présidée par le juge Yao Kouakou Patrice, de démêler cette affaire et cela passe par l'audition de la centaine de témoins qui a débuté hier. Ainsi se sont succédé à la barre pour cette première journée douze personnes qui ont personnellement subi des préjudices lors de ces évènements ou leurs ayants-droit (témoins victimes), des témoins oculaires (témoins simples). Nul doute qu'avec ces témoignages tous azimutes, l'on en saura un peu plus sur la responsabilité des uns et des autres. Soulignons que ces débats se poursuivront jusqu'au lundi 27 août prochain.

Emmanuel Kouadio
Correspondant Régional

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