Un atelier sur l'introduction de l'enseignement de la pandémie du siècle a été organisé à l'Institut des sciences et techniques de la communication ISTC.
Très bientôt, des programmes sur le VIH/SIDA feront leur entrée dans les écoles de journalisme et de communication dans 9 pays d'Afrique de l'Ouest. Il s'agit de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Togo, du Cap Vert, de la Guinée, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso et du Niger. C'est l'engagement pris par les participants à un atelier organisé au Sénégal du 13 au 17 mai 2007 par ''Africa consulting international'' (ACI), avec le soutien de ''Open society initiative for West Africa'' (OSIWA). Dans le cadre du suivi de cette résolution, ACI organise une tournée dans les différents pays cités. Ainsi, le 13 août dernier, l'Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), a abrité une réunion de travail. Y ont pris part, outre les deux facilitateurs venus du Sénégal, à savoir, Tidiane Kassé de ACI et Mendy Dominique du CESTI, M. Jacques Silué, directeur de l'ISTC, Mme Kouassi Virginie, directeur des études du même institut, Raphaël Kinabari de la RTI, des membres de l'INFS et du REPMASCI. A l'issue des travaux, les participants à l'atelier d'Abidjan ont proposé diverses unités de formation telles que, VIH/SIDA et Droits de l'Homme, VIH/SIDA et aspects socioculturels, VIH/SIDA et médecine traditionnelle, SIDA et conflits armés, Genre et VIH/SIDA Dans la pratique, les étudiants auront des notions sur tous les thèmes mais un seul sera par la suite choisi comme option. Ce sera alors dans ce domaine que l'apprenant se spécialisera. Le crédit horaire pourra départager les différents modules, c'est-à-dire plus d'heure à la spécialisation et moins pour les autres sujets. Les programmes seront étudiés pendant les cours magistraux (20h), les apprenants seront soumis à des travaux pratiques (15h) et à des travaux personnels de l'étudiant ou TPE (15h). Notons que les activités de suivi de l'atelier du Sénégal ont plusieurs objectifs. Il s'agit, entre autres, de partager de manière plus pointue, avec les responsables pédagogiques et les enseignants des écoles visitées, le projet d'enseignement du VIH/SIDA et les techniques de collecte de l'information ainsi que les stratégies de communication développées durant l'atelier et jeter les bases d'un programme d'enseignement. Il est également question de favoriser des partenariats entre les écoles et les acteurs locaux de la réponse à l'épidémie et promouvoir un partage sous-régional de l'information.
JOSIANE BADET