jeudi 16 août 2007 par Notre Voie

Le président Laurent Gbagbo a rassuré les hommes en armes, suite aux bruits de bottes dans les casernes, à l'occasion de la rencontre qu'il a eue avec les Forces de défense et de sécurité au palais de la présidence au Plateau le mardi 14 août.

Le président Laurent Gbagbo a eu une rencontre de vérité, mardi 14, au palais de la Présidence au Plateau, avec les Forces de défense et de sécurité (FDS). Cette rencontre fait suite aux bruits de bottes devenus persistants ces derniers jours dans les casernes. Ces bruits sont consécutifs aux rumeurs qui circulaient dans les milieux des hommes en armes sur la base d'informations fausses qui portent sur de nombreux points.

La première rumeur qui circulait faisait état de ce que le président Gbagbo a reconnu les grades des ex-combattants rebelles que le secrétaire général du MPCI leur a donnés, et que c'est en compensation de cela qu'il a promu les généraux Philippe Mangou, Tiapé Kassaraté et Guai Bi Poin. Par ailleurs, cette même rumeur disait que le chef de l'Etat, en plus des grades, a donné à chaque ex-combattant rebelle, la somme de 12 millions de CFA, alors qu'il ne proposerait que 6 millions FCFA à chaque élément des FDS.
L'autre point important au centre de la rencontre, les arriérés de prime alimentaire que l'Etat doit aux Forces de défense et de sécurité.

Selon des informations que nous avons glanées çà et là, car la rencontre s'est déroulée à huis clos, sur tous ces points, le président Gbagbo, comme à son habitude, a joué, avec les hommes en armes, la carte de la franchise et de la transparence. Il a balayé du revers de la main, tous ces mensonges et rétablit la vérité dans toute sa splendeur.

Conséquence, les Forces de Défense et de Sécurité, qui ont effectué très nombreux le déplacement malgré les SMS qui les invitaient à ne pas répondre à l'invitation du chef de l'Etat, sont repartis avec le net sentiment d'avoir eu la vraie information à la bonne source. De même, ceux d'entre eux qui s'en étaient pris à tort à leurs chefs et notamment au chef d'Etat major, le général de division Philippe Mangou, regrettent aujourd'hui d'avoir douté de l'honnêteté de celui qui, au plus fort de la guerre, s'est porté volontaire pour aller au front en acceptant d'assurer le commandement du théâtre des opérations.

Avec cette rencontre de vérité, le Président Gbagbo a une fois de plus déjoué le coup des ennemis de la Côte d'Ivoire qui, nuitamment, rôdent autour des casernes pour pousser les hommes en tenue à la révolte.

Comment ne pas le dire, la seule façon pour le chef de l'Etat de reconnaître les grades de la rébellion, c'est d'abord sa signature au bas d'un papier appelé décret de nomination ou de promotion et ensuite une autre pour accompagner la promotion avec effet financier. Or, rien de tout cela n'a été fait mais on avance quand même qu'il a reconnu les grades de la rébellion parce qu'il a reçu Wattao au palais de la République avec ses nouveaux galons reçus dans la rébellion.

Par ailleurs, le président Gbagbo ne peut promettre 6 millions à chacun des ses soldats pour prime de fin de guerre parce que dans l'histoire, ça n'a jamais existé même pour des pays dont les soldats ont gagné la guerre. En outre, la Côte d'Ivoire ne peut pas se permettre un tel risque financier parce que c'est pas moins de 300 milliards de FCFA qu'il faudra mobiliser pour cette opération. Toute fois, le Chef suprême des armées a indiqué à la troupe que les arriérés de prime seront payés intégralemen. C'est pourquoi Laurent Gbagbo a demandé à ses hôtes de le laisser travailler à la réunification du pays pour que chaque Ivoirien se sente bien là où il se trouvera. Y compris les militaires.

AVS et Boga Sivori
bogasivori@yahoo.fr

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