jeudi 16 août 2007 par Fraternité Matin

L'Etat ivoirien, plus que jamais, entend mettre les bouchées doubles afin d'obtenir la levée de l'embargo sur les armes, qui pèse sur lui à la suite de l'opération Dignité qui a vu la destruction des avions de combat des FDS au sol par la Force Licorne. C'est pour réaffirmer cette volonté que le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, a reçu mardi dernier à son cabinet, des experts en armes des Nations unies. Le ministre de l'Intérieur a souhaité la levée de l'embargo. Il a expliqué à ses interlocuteurs que la Côte d'Ivoire est résolument tournée vers le chemin de la paix et que rien ne peut justifier la reprise des affrontements entre les protagonistes d'hier. Ceux-ci, dans leurs actes quotidiens démontrent aux yeux des Ivoiriens et de la communauté internationale que la paix est irréversible. Nous avons un dialogue qui dure depuis longtemps avec les autorités ivoiriennes sur la question de l'embargo et de sa levée. Vous savez aussi bien que nous les demandes qui viennent de la part de l'Etat ivoirien. C'est notamment de cela que nous avons parlé , a indiqué, à la fin de l'entretien, M. Claudio Gramizzi, chef de la délégation d'experts onusiens.
A cette demande des autorités ivoiriennes, l'expert onusien a laissé entendre que leur mission est de continuer à mener des enquêtes et des investigations nécessaires en vue d'avoir une idée de la manière dont le régime des sanctions est appliqué en Côte d'Ivoire. C'est dire que le Conseil de sécurité des Nations unies est soucieux d'avoir des gages avant de prétendre faire suite à la demande du pouvoir ivoirien.

Louis B. Parfait

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