Le secteur des transports terrestres est confronté actuellement à une grave crise. Le premier responsable de ladite administration, Albert Mabri Toikeusse monte au créneau, ce matin, pour donner sa position sur les différents dossiers brûlants, à l'occasion de ?'l'invité de la rédaction'' de l'organe de presse le Nouveau Réveil.
Devant la presse, le ministre des transports s'expliquera, nul doute, sur les mesures prises par l'Etat ivoirien, récemment en conseil des ministres. En effet, le dernier conseil des ministres a donné mandat à M. Mabri Toikeusse de prendre des arrêtés. Le premier, destiné à Starten, autorise cette entreprise à reprendre le pré-engistrement des candidats au permis de conduire. Le second doit permettre à Interflex de commencer la confection du nouveau permis de conduire, format carte de crédit. Et pourtant, ces décisions sont contestées par les acteurs de cette filière. Ainsi les auto-écoles ne comprennent pas que leur autorité de tutelle continue d'apporter son appui au pré-enregistrement alors même que cette procédure ne fera que rendre onéreux le coût du permis de conduire. En outre, les auto-écoles affirment sans détour que les textes ivoiriens ne reconnaissent que le permis de conduire à trois volets. Pourquoi, sans avoir abrogé ces textes, l'Etat peut-il autoriser le permis format, carte de crédit ? s'est interrogé le secrétaire général du syndicat national des exploitants, employés et moniteurs d'auto-écoles de Côte d'Ivoire (Syneemaeci), Koné Tiéhoulé. La question de la société nationale des transports terrestres (Sonatt) où un nouveau conseil d'administration a été mis sur pied, sera à l'ordre du jour. Il en est de même de l'Office ivoirien des chargeurs (Oic) qui a en charge la gestion du ticket unique de traverse.
Au total, le ministre des transports est très attendu sur des préoccupations essentielles de son secteur.
Ahua K.