mardi 14 août 2007 par Fraternité Matin

Mme Annoire Abdalla, née le 18 novembre 1957 à Agboville, commerçante de nationalité libanaise, a trouvé la mort dans la nuit du vendredi 27 juillet chez elle au quartier commerce.
Selon le témoignage de son employé Doumbia Adama, dame Abdalla ouvre sa boutique à 6 h. Cependant, le lendemain du drame, Adama est arrivé à 7 h 30 et la boutique était toujours fermée. Cela m'a paru bizarre, je suis donc monté à l'étage voir ma patronne car la boutique est situé juste au rez-de-chaussée. J'ai frappé à la porte et j'ai constaté qu'elle n'était pas fermée. J'ai donc attendu comme d'habitude car ma patronne n'aime pas qu'on voie ses cheveux, elle est toujours voilée. Ne percevant aucun bruit, j'ai décidé d'aller voir son fils qui habite avec son père non loin de la boutique. C'est comme ça qu'on est entré et qu'on a découvert le corps inerte de ma patronne dans un mare de sang .
Alertée, la police est arrivée pour constater les faits. Dame Abdalla a été frappée à la tête avec une statuette en bois massif dans son salon.
Rappelons qu'elle vivait seule dans une maison de 4 pièces depuis sa séparation avec son époux M. Bita Abdel Nabil, il y a environ 2 ans. Ils ont quatre enfants dont un seul vit à Agboville avec son père.
Selon le témoignage de Bita Mohamed, l'aîné de ses fils arrivé d'Abidjan, l'assassin de sa mère a emporté une importante somme d'argent. En effet, selon lui, sa mère gardait ses économies de plusieurs années à la maison ainsi que l'argent de certains membres de sa famille. Les coffres dans sa chambre (un en acier et l'autre en bois) ont été ouverts.La mort de dame Abdalla a jeté l'émoi au sein de la population en général et en particulier au sein de la communauté libanaise. Elle a été enterrée au cimetière municipal d'Agboville le samedi 28 juillet à 16 h. L'enquête se poursuit.
Diallo Aly
Correspondant Régional

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