lundi 13 août 2007 par Notre Voie

Les violences faites aux femmes et aux enfants en période de conflits armée sont au centre des préoccupations du ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales qui organise depuis hier, un atelier de formation à la salle Alabo de l'hôtel Président de Yamoussoukro. Ce séminaire qui regroupe les représentants des structures gouvernementales et des organisations de la société civile, a pour objectif, selon les organisateurs, de faire connaître la résolution 1325 du conseil de sécurité de l'ONU relative à la protection de ces deux couches suscitées en période de conflit armé. L'autre objectif est de sensibiliser les autorités politique, administrative, religieuse et traditionnelle à la nécessité de prendre en compte les dispositions de cette résolution dans le processus de reconstruction de notre pays. La cérémonie d'ouverture de cet important atelier qui a enregistré la présence de MM. Nassa Dakouri et Konan Koffi Joachin, respectivement préfet de la Région des lacs et 3ème vice-gouverneur du district de Yamoussoukro, a été marquée par les allocutions de la ministre Jeanne Peumond et de la représentante du chef de gouvernement. La première citée a, dans son message d'ouverture, déplorer les violences faites à la gent féminine pendant le période de crise que notre pays a vécue. Il est vrai que les femmes et les hommes ont vécu difficilement ce conflit, mais force est de reconnaître que les populations les plus touchées ont été les enfants, les vieillards et les femmes, a-t-elle dit d'entrée, avant d'appeler les participants au séminaire à une très bonne formation afin de sortir des stratégies pouvant aider les femmes à occuper une place de choix dans le processus de paix en cours. Les femmes doivent être représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la prévention et le règlement des conflits. ( ) Il en est de même pour les petites filles qui doivent faire l'objet de mesure de protection contre les actes de violences sexistes et contre toutes autres formes de violences qui existent dans les situations de conflits armé, a souligné Mme la ministre. Avant de passer le relais à la représentante du Premier ministre. Mme Kouamé Flore a, quant à elle, salué l'organisation de ce séminaire qui vient, selon elle, pour rendre justice au rôle que jouent les femmes dans la prévention des conflits et dans le processus de consolidation de la paix et de la reconstruction nationale en Côte d'Ivoire. Au moment où notre pays sort de la crise et se remet peu a peu en marche grâce à l'accord politique de Ouagadougou, il est impérieux que l'on ?uvre pour l'amélioration de la condition de la femme. Car, je reste convaincue que la stabilisation et la reconstruction de notre pays ne connaîtra aucun succès durable sans la participation active des femmes à la vie publique, a-t-elle souligné sous des ovations nourries de la salle. Notons que ce séminaire qui a été organisé grâce à l'appui financier de la république de Norvège et des structures du système des Nations unies, s'est déroulé sur trois jours, du jeudi 9 au samedi 11 août, avec la remise de diplômes.



Gervais Amany gervaisamony@yahoo.f

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