lundi 13 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Apparemment, rien ne presse et elles ne semblent pas non plus être pressées d'avancer sur le sujet. Pourtant crucial pour la suite du processus de paix. Avant de mettre en congé son gouvernement pour un mois, Laurent Gbagbo aurait confié à ses ministres, comme cela a été repris par Fraternité Matin, qu'il n'avait encore rien réglé en ce qui concerne les grades à palabre des FAFN. Recevant la presse samedi dernier pour une rencontre de clarification, le chef d'état major, le Général Philippe Mangou, a voulu aussi rassurer : "Le problème des grades des FAFN n'a pas encore été tranché". Une situation qui traduit toute la complexité de la question et surtout l'embarras des décideurs qui ne savent pas par quel bout appréhender l'équation. On a beau multiplier les symboles, déclarer et répéter sa détermination à aller à la paix, les vrais problèmes demeurent, presqu'en l'état. Dans ce débat des grades des FAFN, les Forces nouvelles ne s'expriment pas beaucoup. Elles semblent privilégier les négociations souterraines qui, pour l'instant, ne débouchent sur rien de concret. Or, si on est tous d'accord pour aller à la paix comme on l'entend de partout, peut-on être vraiment contrarié par un problème de grades ? Surtout qu'en la matière, la Côte d'Ivoire n'a vraiment rien à inventer, sinon qu'à adapter au mieux les exemples d'ailleurs à notre conflit ? On entend des ministres parler de "quelques jours" seulement pour régler ce problème, ou d'aller voir le facilitateur pour essayer d'arrondir des angles. On a multiplié les conciliations sans parvenir à régler ce problème qu'on renvoie toujours aux calendes grecques. Et pourtant, il va falloir décider et trancher, définitivement. Sans peur
A. S. C

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