lundi 13 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Attendu sur les dossiers brûlants de l`heure au niveau de son ministère, le ministre ivoirien des Sport, M. Dagobert Banzio, a saisi la tribune offerte par le quotidien "Le Nouveau Réveil" pour faire un éclairage. Le premier responsable ivoirien des Sports a été sans détours. Le bilan de la participation ivoirienne aux Jeux africains d`Alger, les différentes crises au sein des fédérations, ses rapports avec les présidents de fédérations notamment avec M. Jacques Anouma, président de la FIF. La participation ivoirienne aux Jeux africains d`Alger
Contrairement à ce que certains avaient laissé entendre, la participation ivoirienne aux Jeux africains d`Alger, selon le ministre Banzio, est honorable. En s`appuyant sur l`analyse du nombre, le premier responsable du sport ivoirien a indiqué que la moisson ivoirienne n`est pas mauvaise. La Côte d`Ivoire a obtenu 15 médailles dont 3 Ar. Comparativement à Abuja en 2003 où les Ivoiriens sont rentrés avec 9 médailles 1 or, 1 Ar et 7 Br.) Seulement le seul regret, est la non obtention de la médaille d`or. "Quand on fait la comparaison, on se retrouve dans une situation de regret de n`avoir pas eu de médaille d`or. Mais la Côte d`Ivoire a été présentée sur le podium 15 fois avec 3 médailles d`Argent c`est-à-dire que nous avons été 3 fois 2e et 12 fois 3e" a souligné le ministre Banzio. Cependant, note le ministre Banzio, l`enjeu de la participation ivoirienne a été en l`enregistrement des résultats nécessaires mais poursuit-il : "Nous nous sommes saisis de cette occasion aussi pour régler certains contentieux que la Côte d`Ivoire a accumulés depuis 1999" a révélé le patron du sport ivoirien. Ce qui justifie le budget de 600 millions. En somme, la participation ivoirienne à ces Jeux africains d`Alger doit être prise positivement au vu des efforts consentis tant au niveau de l`engagement de l`Etat que des résultats des athlètes ivoiriens. Cependant reconnaîtra le ministre Banzio, beaucoup reste à faire "Nous avons tiré les enseignements pour pouvoir corriger et faire en sorte que la Côte d`Ivoire dorénavant soit mieux représentée" .

La crise dans les fédérations

A ce niveau, le ministre Dagobert Banzio a invité les animateurs de la scène sportive à accepter la règle démocratique. "Quand vous aspirez à diriger une fédération et qu`une personne a été élue, vous vous soumettez et quand elle a terminé son mandat alors elle doit rendre compte selon les règles" a-t-il souligné. En se prononçant sur la crise à la Fédération ivoirienne de boxe et celle de sport auto-moto, le ministre a indiqué qu`au niveau de la boxe, une assemblée générale extraordinaire devrait permettre aux deux parties de trouver une solution démocratique. "Organisez-vous, attendez l`AG et au cours de celle-ci, vous faites valoir votre point de vue. Je pense que c`est comme ça qu`on peut traiter les problèmes". S`agissant de la Fédération de Sport Moto auto, le ministre a accusé les dissidents d`avoir pratiqué la politique de la chaise vide. "() Nous avons dû annuler la première AG qui avait été organisée par le bureau sortant parce que nous avons des indications qui montraient clairement que toutes les associations n`avaient pas été conviées () Et cette fois-ci, le bureau a convoqué tout le monde" Le ministre Banzio a toutefois estimé que le problème posé est le fait d`une volonté de scission, "Si elles sentent que la coexistence n`est bonne, elles peuvent toujours faire la scission"

La question de la parafiscalité

Ce n`est qu`une question de temps, pour que les présidents de fédérations puissent entrer en possession de leur dû. Le dernier obstacle à franchir, dira le ministre Banzio, est l`acquisition du chéquier. "Le compte a été ouvert. C`est dans ce compte qu`a été virée la première tranche de la parafiscalité. Il fallait qu`il ait la signature car il a le compte () la signature est faite, la seule difficulté qui nous reste maintenant c`est le chéquier". Cependant, avertit le ministre Banzio, " on ne va pas distribuer l`argent comme cela. Il y a une convention d`objectifs. Et on a convenu que si nous mettons à la disposition d`une fédération 3 mois de fonds de la parafiscalité, qu`elle ne justifie pas elle n`aura rien. De sorte que nous ayons chacun à son niveau, à respecter ses objectifs. Ce ne sont pas des fonds qui vont être utilisés comme des frais qui ne vont pas avoir une retombée avec les activités de la fédération."

La fermeture du palais des sports

Il répond, selon le ministre Banzio, à une nécessité "Le ministère de la construction qui assurait la maîtrise d`?uvre () nous a signalé que la voûte est en train de s`effondrer parce que la graine qui la porte, les points qui rattachent la graine se sont enlevés et si rien n`est fait, ça pourrait tomber sur les athlètes. Nous avons donc décidé de fermer". S`agissant de ses relations avec les présidents de fédérations, notamment avec le président de la FIF, M. Jacques Anouma, le ministre Banzio a indiqué qu`elles étaient au beau fixe "le président Anouma et moi avons de bonnes relations. () on s`appelle, on se voit et on fait avancer les dossiers".

De Bouaffo

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