Pour les enfants des forces de défense et de sécurité (FDS), le bûcher de la paix avait un sens particulier. Pour mémoire, aux premières heures de la crise ivoirienne en 2002, leurs parents, les FDS étaient sur les lignes de front. A ce jour, nombreux parmi eux sont devenus des orphelins. Ainsi depuis l'accord de Ouaga, leurs peines et leurs détresses ont connu un soulagement parce que pour eux, la paix s'annonçait déjà à l'horizon. La fin de la guerre signifiant pour beaucoup d'entre eux, le retour en famille de leurs parents partis aux combats pour défendre la république, a souligné Mme Koné Eugénie, présidente de l'Ong Amiadou (ma Patrie en Bété), regroupant les enfants des FDS tous corps confondus, à savoir gendarmes, militaires, policiers, marins, Eaux et ForêtsC'est donc à juste titre que la fête du Bûcher de la paix qui s'est déroulée à Bouaké le 30 juillet dernier était une occasion particulière d'aller à la rencontre des enfants des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN). A l'instar de leurs parents qui se sont unis, les enfants aussi ont voulu célébrer la réconciliation. La présidente a conduit à cet effet une délégation de 60 personnes à Bouaké. Sur les lieux, les enfants des FDS ont été reçus par l'ex-ministre Gueu Michel. Il s'est dit heureux de cette initiative. Il était en compagnie de la délégation de l'Ong ''Amiadou'' durant tout le séjour. Tous ensemble, enfants des FDS et des FAFN ont participé, à la veillée de prières, au concert et à tous les temps forts du Bûcher de la paix à Bouaké.
CAROL OFFI
Infos : service communication Ong Amiadou