vendredi 10 août 2007 par Le Matin d'Abidjan

"La colère monte dans l'Armée/ 200 gendarmes quittent leurs unités ". Tel est le titre qui barrait, hier, la manchette principale de votre quotidien préféré. L'article qui rendait compte d'un climat quelque peu délétère dans les casernes du pays, notamment sur la question des grades Fafn et le mouvement de chaises observé dans certaines unités de la Gendarmerie nationale, n'a pas laissé de marbre les sécurocrates en chef du régime. Bien au contraire. C'est ainsi que, réagissant en premier, les services du commandant supérieur de la Gendarmerie, à l'issue d'une réunion de crise au sommet, ont indiqué, en ce qui concerne cette institution que le mouvement des éléments en direction d'autres unités est une pratique régulière qui a cours chaque année et qui ne saurait être interprétée comme une quelconque révolte contre l'autorité. Mais avant, ils ont déploré le caractère "tendancieux" de l'article qui, selon eux, pourrait prêter à interprétation et à confusion. Quant au Général Philippe Mangou, tout en soulignant le caractère "très sensible" de la situation actuelle, il a affirmé qu'au sujet des grades des Forces nouvelles, et comme il l'a soutenu lors de sa tournée dans les casernes, rien n'a encore été décidé par l'autorité politique. Et que dès qu'il y aura du nouveau, les soldats serons informés. Car, dira-t-il, "pour nous militaires, la question des grades est très importante". Aussi a-t-il assuré que celle-ci ne restera pas éternellement en suspens, mais trouvera solution incessamment.

Yves De Sery



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