vendredi 10 août 2007 par Nord-Sud

Le parti des républicains traverse, à Marcory, des moments difficiles du fait des querelles intestines.





Les principaux protagonistes : le secrétaire départemental Traoré Idi et le président local de la Commission technique électorale (Cte), Sidibé Ibrahim. La pomme de discorde : ?'insubordination'', ?'règlement de comptes'', ?'gestion dictatoriale'', ?'abus de pouvoirs'' avancent les parties pour expliquer la crise. Lundi, à Marcory, de nombreux militants ont tenu à manifester leur colère face à ce qu'ils qualifient de ?'dérapages'' du secrétaire départemental. Nous venons respectueusement par cette lettre vous informer d'une crise majeure qui se profile à l'horizon concernant le Rdr à Marcory. Si nous ne prenons garde, cela risque à terme d'affaiblir le Rdr à Marcory eu égard à la politique d'exclusion et une attitude dictatoriale à laquelle s'adonne M. Idi Traoré, nouvellement élu secrétaire départemental par une élection contestable, préviennent-ils dans une lettre en date du 11 juin 2007 adressée à la secrétaire générale du Rdr, Mme Henriette Diabaté. Mais, selon eux, leur plainte est restée sans suite. Pour sauver les meubles dans leur commune, ils ont mis en place un comité ad hoc dirigé par Sidibé Ibrahim pour gérer le parti. Marginalisant du coup, le secrétaire départemental, Traoré Idi qui, avancent-ils s'adonne à la chasse aux sorcières pour se débarrasser de ses adversaires.

De son côté, le secrétaire départemental se refuse à tout commentaire. Le parti nous demande de ne pas nous répandre dans la presse. S'il y a des problèmes entre nous, ils se règlent au sein du parti et non sur la place publique , réagit-il, amer. Mais ses proches collaborateurs, eux, ne décolèrent pas. Ils voient derrière les agissements de Sidibé et de ses soutiens des mains occultes de gens qui veulent être les candidats du Rdr aux municipales et aux législatives à Marcory. Mais, préviennent les hommes de Traoré Idi, les choses ne se passeront pas ainsi. Ils pointent un doigt accusateur, sans hésiter, sur des hauts responsables du Rdr à Marcory qui auraient des ambitions électoralistes. Ils accusent surtout Sanogo Mamadou, le président de la Cte, de ne pas jouer franc-jeu et de vouloir placer ses hommes à la tête des Cte locales. Une accusation qui surprend M. Sanogo qui dit n'être pas informé du problème de Marcory . Et, en tant que premier responsable du parti en charge des Cte, d'expliquer la procédure de vacance du poste de président local : C'est vous qui m'apprenez que le secrétaire départemental de Marcory a démis le président de la Cte locale de son poste. J'avoue que je suis surpris On peut perdre ce poste de président par décès ou conformément aux prescriptions qui sont dans le mémorandum de la Cte. Ce mémorandum stipule que si le Rdr constate qu'il y a eu trahison de la part d'un président de la Cte, le secrétaire national aux élections peut s'autosaisir d'un tel fait pour le radier. Ou si l'ensemble de ses pairs qui l'ont élu, constatent qu'il n'est pas à la hauteur de la tâche, ils peuvent se réunir et procéder à l'élection d'un autre président. Ce sont les deux conditions. Donc, nous ne pouvons pas nous lever, nous, membres du secrétariat national aux élections et décider qu'un président de la Cte, qui a été élu par ses pairs, est radié. Comprenez qu'ils ont été élus au même titre que les secrétaires départementaux et qu'ils ont acquis beaucoup d'expérience. Pour nous, il n'y a aucune raison de les démettre sans raison. Nous allons attendre d'avoir le fond du dossier de Marcory avant de nous prononcer.









Kossou Jean-Marc

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023