Formation pour la mise en ?uvre de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies . C'est le thème de l'atelier organisé par le ministère de la famille de la femme et des affaires sociales en collaboration avec les Agences du système des Nations Unies et,le Royaume de Norvège .Qui a une expérience en matière de protection de la femme et des jeunes filles, même en temps de conflit. Ces assises se situent dans le contexte des violences faites aux femmes,et jeunes filles en périodes de conflits armés.
La Côte d'Ivoire, qui ne veut pas rester en marge de cette importante résolution du conseil de sécurité des Nations Unies, a pris le taureau par les cornes en cette période de post-crise. Et ce, en s'engageant à travers l'accord de Ouagadougou sur la voie de la réconciliation et la consolidation de la paix. C'est pourquoi, elle a ratifié la convention relative à la 1325 adoptée depuis le 31 octobre 2000, pour l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes. Le ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, Jeanne Peuhmond a indiqué que l'objectif de l'atelier est le renforcement des capacités des organisations de la société civile, des décideurs et représentants des structures gouvernementales. Cela dans le cadre de l'application de la 1325. De façon spécifique, il s'agit de faire connaître cette résolution, sensibiliser les autorités politiques, administratives, judiciaires, religieuses et traditionnelles sur cette résolution Pour Mme Peuhmond, s'il est vrai que les femmes et les hommes ont vécu différemment ce conflit armé ivoirien, force est de reconnaître que les populations les plus touchées ont été les enfants, les vieillards et surtout les femmes. Les jeunes filles et leurs mères ont été atrocement marquées par cette crise.C'est pourquoi, dira-t-elle, ce séminaire est certes une formation, mais est-il beaucoup plus un plaidoyer pour une reconnaissance des droits de la femme, de la jeune fille, en périodes de crise.. La paix est une richesse, un trésor qu'il faut soigneusement conserver. Car, elle vaut tous les sacrifices, la paix vaut tous les renoncements a signifié le ministre.
Pour sa part, la représentante du Premier ministre, Flore Kouamé, a recommandé l'outil 1325 du conseil de sécurité des nations unies, aux gouvernements, individus,et organisations non gouvernementales.Elle aussi insisté sur la prise en compte des femmes dans tous les aspects du règlement des conflits, de paix et de sécurité. Ces assises prendront fin demain samedi.
Jacquelin Mintoh à Yamoussoukro