jeudi 9 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Les hôpitaux ont connu une paralysie totale hier mercredi et ce, conformément au mot d'ordre d'arrêt de travail lancé par le Syndicat national des agents et cadres supérieurs de la santé (SYNACASS-CI). La grève qui a été fortement suivie par les agents de santé dans leur ensemble est due, selon le Dr Amichia Magloire, secrétaire général dudit mouvement, "au non respect des promesses tenues par l'Etat après Grand Bassam. Il nous a été dit que nous aurions une grille particulière, nous cadres supérieurs de santé et enseignants du supérieur. Les enseignants ont vu leur situation s'améliorer et nous, jusqu'alors rien n'est fait", s'est offusqué Amichia Magloire. Poursuivant son propos, le secrétaire général du SYNACASS-CI a aussi dénoncé le fait que depuis octobre 2006, date d'annonce des nouveaux recrutements d'agents de santé à la Fonction publique, aucune avancée n'a été notée. La question des salaires aurait été reportée du 02 janvier à octobre 2007. Chose que refuse le SYNACASS-CI. Pour son Secrétaire général, "cela sous-entend que l'Etat n'a plus besoin d'eux". A ces revendications, s'ajoutent l'épineux problème de l'opération immobilière et le blocage du compte du syndicat d'Amichia Magloire par la dissidence. Ce premier jour de grève a causé de nombreux désagréments dans les CHU et autres hôpitaux. Le service minimum n'était pas assuré dans bien de services. Pour les jours qui arrivent, vivement que l'Etat trouve une solution. Rappelons que l'assemblée générale extraordinaire, tenue il y a une semaine, a décidé d'une grève reconductible de 72h à compter du 08 août.
Jean Prisca

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