Comme à Abidjan et dans les autres villes du pays, le 47ème anniversaire de l'indépendance de notre pays a été célébré à Yamoussoukro, notre capitale politique et administrative. C'est l'artère principale traversant la gare routière qui a servi de cadre au majestueux défilé exécuté par les Forces de défense et de sécurité et par des groupements associatifs et socio professionnels. Un seul discours, celui du préfet Nassa Dacoury, a été prononcé. Nassa Dacoury, nommé préfet de Yamoussoukro il y a seulement quelque temps, organisait ainsi sa première fête de l'indépendance dans la capitale. Dans son message, il a rappelé les motivations de l'accord de Ouagadougou et de la flamme de la paix. Il a aussi fait état des drames successifs causés par les accidents de la circulation dans la région, soulignant ainsi l'opportunité des travaux du prolongement de l'autoroute du nord, notamment de l'axe Singrobo-Yamoussoukro dont le premier coup de pioche a été donné récemment par le Premier ministre Soro Guillaume à Taabo. Au niveau local, le préfet a parlé de l'union des populations et des cadres pour le développement de la région. Lors du défilé, l'on remarquait aux côtés du préfet, la présence du maire Kouacou Gnrangbé Jean, du député Amani Molo, du gouverneur Ndri Apollinaire ainsi que des responsables administratifs, des officiers des FDS et des forces impartiales, des chefs religieux et traditionnels. Le défilé s'est fait au son de la fanfare municipale qui était dans une tenue d'apparat très appréciée. Il faut noter que tous les groupes constitués ont défilé dans la discipline, respectant l'ordre de passage. Tous sauf des éléments de la FESCI, sept élèves habillés en kaki, qui ont violé le règlement. En effet, alors qu'ils n'étaient même pas prévus dans le conducteur, ils se sont imposés, s'invitant ainsi de force au défilé, à la grande surprise des organisateurs et des commentateurs. Une indiscipline qu'il faut éviter à l'avenir car pouvant entraîner un désordre qui risque de gâcher de telles fêtes.
C. L