jeudi 9 août 2007 par Le Nouveau Réveil

A peine la date de la prochaine Assemblée Générale de bilan et de renouvellement des membres du Conseil d'Administration fixée, que des manoeuvres immorales ont commencé au niveau du Conseil d'Administration sortant dirigé par le camarade ADIKO NIAMKEY Hyacinthe. En effet, les enjeux de ladite Assemblée Générale fixée en définitive au 28 août 2007 occasionnent de multiples tractations actuellement. Ces tractations sont l'oeuvre de certains collègues membres du Conseil d'Administration qui, pour rien au monde, n'entendent quitter ledit Conseil d'Administration malgré l'article 33 de nos textes qui les frappe. A l'endroit de ces camarades, il faut souligner que, s'il est vrai qu'au cours du Conseil d'Administration du 22 novembre 2006, une décision avait été prise pour la reconduction coûte que coûte de l'ensemble des membres du Conseil d'Administration sortant, aujourd'hui, au regard de tout ce qui a été dit, vu, écrit et lu ici et là, la sagesse et le bon sens recommandent à tous, le respect strict des textes statutaires et réglementaires de la MUGEFCI actuellement en vigueur; ceci pour la survie de l'unique instrument de santé des fonctionnaires ivoiriens et la crédibilité de l'UGTCI dont l'hégémonie au sein du Conseil d'Administration n'est plus à démontrer.
De quoi s'agit-il ?
Etant l'un des représentants de l'UGTCI à l'actuel Conseil d'Administration de notre MUGEFCI, le devoir nous incombe de prendre nos responsabilités face à l'histoire en dénonçant les pratiques malveillantes et immorales orchestrées par nos camarades administrateurs issus de l'UGTCI. Rappelons que le mercredi 16 mai 2007, Maître DAKOURI Roger LEDJOU, assignait le Conseil d'Administration en justice pour "constater la fin du mandat dudit Conseil, obtenir la rétractation de l'ordonnance du Tribunal de Première Instance d'Abidjan Plateau fixant la date de l'Assemblée Générale au plus tard le 30 août prochain et sanctionner le décaissement illicite de la somme de trente millions (30.000.000) de francs CFA au bénéfice de certains syndicalistes membres de l'Assemblée Générale, à travers les ordres d'exécution budgétaires n°55189 et 55190". Contre toute attente et sans que le tribunal saisi ne se soit prononcé, nous apprenons que Maître DAKOURI Roger LEDJOU a retiré sa plainte contre trente sept millions (37.000.000) de nos francs. II s'est engagé, à cette occasion, à lire une résolution invitant l'Assemblée Générale du 28 août 2007 à proroger le mandat de l'actuel Conseil d'Administration d'un an. Cette prorogation a pour but de permettre au Conseil d'Administration sortant de modifier ultérieurement les textes, notamment les articles 33 et 36 pour leur maintien éternel. C'est dans cette optique que le Conseil d'Administration du 31 juillet 2007 a imposé l'organisation prochaine, sous la houlette de monsieur IPAUD LAGO Pierre Michel qui totalise plus de 17 années de présence au sein du Conseil d'Administration, d'un Atelier inutile et inopportun à Grand-Bassam. L'objectif de cet Atelier est d'acheter le silence et la collaboration des Collectifs des syndicats qui, ces derniers temps, ont donné de la voix.
Pourquoi cette fébrilité ? Que craignons-nous à affronter le camarade DAKOURI Roger LEDJOU devant le tribunal ? Que cache réellement cette volonté inébranlable de reporter, à une date ultérieure, les élections relatives au renouvellement des membres du Conseil d'Administration prévues à l'Assemblée Générale du 28 août 2007 ?
Cette fébrilité s'explique certainement par le fait que le camarade ADIKO NIAMKEY Hyacinthe, PCA intérimaire, qui n'appartient à aucun syndicat affilié et qui n'est plus membre du Comité Exécutif de l'UGTCI, ne doit plus, en conséquence, figurer sur une quelconque liste de candidats au prochain Conseil d'Administration de la MUGEFCI, conformément aux dispositions de l'article 36 des Statuts. Il est, par conséquent, prêt à sacrifier l'UGTCI dont l'image de marque sera ternie à travers ce genre de pratiques.
Nous, membres de l'UGTCI, Centrale Syndicale en laquelle nous croyons encore malgré tout, voudrions interpeller le camarade ADE MENSAH François, notre Secrétaire Général, à l'effet de prendre ses responsabilités devant l'histoire qui retiendra que c'est sous son mandat que :
1. l'UGTCI a perdu sa crédibilité et son hégémonie au sein de la MUGEFCI ;
2. l'UGTCI a implosé du fait des agissements malhonnêtes et irresponsables de ses représentants au Conseil d'Administration de la MUGEFCI. Par ailleurs, certaines organisations syndicales qui se sont constituées en Collectifs ont décrié la gestion du Conseil d'Administration actuel ; ce qui nous a amené à diligenter un audit dont le rapport final a été entendu en Conseil d'Administration, le 13 juin 2007. Pourquoi ne pas rendre publics les résultats de cet audit afin de redorer le blason de notre Centrale qui a une prééminence au sein du Conseil d'Administration de la MUGEFCI ?
En tout état de cause, nous ne saurions assumer longtemps les légèretés auxquelles s'adonnent actuellement le PCA intérimaire et certains administrateurs avec la complaisance de l'UGTCI. Il est à craindre que nous nous désolidarisions du Conseil d'Administration sortant en démissionnant pour être libres de dénoncer publiquement sa gestion fâcheuse et révoltante.
Un administrateur

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