L'Association des collectivités locales dénommée Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLUA) a été reçue hier, par le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, à son cabinet. Au-delà de la visite de courtoisie, l'entretien qui a duré une quarantaine de minutes a permis à la délégation de faire le point de ses travaux, à Abidjan, et d'évoquer la problématique de la décentralisation. La délégation comprenait 4 membres. A savoir, MM. Father Smangaziso Mkhtshwa, d'Afrique du Sud (président), Jean Pierre Mbassi (Secrétaire exécutif), François Albert Amichia et Faustin Abo, respectivement président et secrétaire général de l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (UVICOCI). Le ministre nous a expliqué comment ce gouvernement a essayé de mettre en ?uvre la politique de la décentralisation?. Le président s'est réjoui de l'engagement des autorités ivoiriennes, surtout du ministre de l'Intérieur sur la place qu'il convient d'accorder aux collectivités locales dans le développement d'un pays. En ce qui concerne la situation socio-politique nationale, les CGLUA apprécient la dynamique de paix qui est en cours en Côte d'Ivoire et ont dit leur disponibilité à l'appuyer?. Le président de l'UVICOCI, François Albert Amichia, n'a pas caché sa joie de voir l'Afrique se rassembler à Abidjan au moment où le pays célèbre la Flamme de la paix. Le mouvement municipal africain est venu encourager le retour des maires dans leurs communes et remercier le gouvernement pour tout ce qu'il a fait durant cette période difficile. Mais qui a permis le fonctionnement minimum ou maximum, selon les zones, et de demander au gouvernement de soutenir les gouvernements locaux de Côte d'Ivoire pour permettre un développement intégral et durable.M. Amichia a ajouté que la rencontre d'Abidjan a permis de préparer la réunion mondiale des gouvernements locaux des municipalités prévue en octobre prochain en Corée du sud. Entité où M. Father Smangaziso Mkhtshwa occupe le poste de vice-président. Aussi, a-t-il besoin du soutien de ses pairs africains avant ce sommet.
Paulin N. Zobo