vendredi 3 août 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Les joueurs de l'équipe de l'Association Sportive du Denguelé d'Odienné, l'ont échappé belle dans la nuit de mercredi 1er aout 2007. On peut même dire qu'ils ont eu de la chance cette nuit-là puisque les dieux étaient avec eux. De retour de Yamoussoukro où ils ont pris part au match de la 15ème journée de la ligue 1 contre la SOA, ils ont eu un grave accident de la circulation qui a failli leur coûter la vie. Heureusement pour le groupe, l'on n'a enregistré aucune perte en vie humaine. Seulement un blessé grave, l'infirmier du groupe, Aman Améchi. Ce dernier a eu une fracture au bras gauche. Avec lui, il faut citer deux blessés légers que sont Aka Ehouman, le défenseur central de l'équipe et le chauffeur du car. Le véhicule lui-même est fortement endommagé. Ces trois personnes ont été retenues par le médecin traitant. "Après le match, nous avons repris la route. A 50 km d'Abidjan, nous avons eu une crevaison. La voiture a fait une sortie de route. Il devait être 21 heures. Nous avons joint le président du club qui a à son tour, alerté les sapeurs pompiers. Il y a eu trois blessés dont un grave. Il s'agit de notre infirmier. Les deux autres à savoir notre défenseur central et le chauffeur du car. Quelques uns d'entre nous ont eu des blessures légères. Dieu merci nous avons évité le pire et je souhaite que les blessés recouvrent rapidement la santé pour le bonheur de l'équipe." nous a fait savoir l'entraineur des Odiennekas, Saraka Norbert que nous avons joint par téléphone hier. Au moment où nous mettions sous presse hier, deux des trois blessés ont été libérés. Le troisième, Aman Améchi lui, était encore retenu. Il doit subir une intervention chirurgicale. Dans les propos de l'entraîneur, l'on sentait toute l'émotion que l'homme éprouve après cette situation qui a failli ôter la vie à plusieurs personnes et endeuiller le football ivoirien. L'entraînement de l'équipe n'a pu avoir lieu hier soir comme prévu mais reprogrammé aujourd'hui. Comme un malheur ne vient jamais seul, au terme du match contre les soldats de la SOA, le demi-finaliste de la coupe nationale a perdu la face par le score de 1-0. Cette défaite, selon le technicien des Odiennekas, s'explique par le fait qu'après la réalisation de son but sur pénalty, la SOA est allée " carrément s'asseoir " dans son camp. Comme elle l'a fait face à l'Asec. Cet accident de ce genre qui n'est pas le premier dans le milieu du sport (mais on pense que ce sera le dernier), doit interpeller les responsables de clubs qui prennent le risque de faire effectuer des voyages de nuit à leurs équipes. Quelle urgence y a-t-il à rejoindre sa base la nuit dès la fin d'un match alors que le mieux serait de faire reposer les joueurs qui profiteraient de la situation pour récupérer après 90 minutes d'efforts intenses ? On parlera sans doute et toujours de moyens financiers et du caractère imprévisible des accidents. Dans ce dernier cas, on pourrait dire que pendant la journée, on peut éviter beaucoup de choses. Mais, dans tous les cas, cela est-il plus important que la vie d'un être humain ? Alors, il est temps d'opérer rapidement un choix.
Adou Mel

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