jeudi 2 août 2007 par Le Temps

Des péripéties qu'a pu traverser la Côte d'Ivoire, depuis le 19 septembre 2002, le pays a vu défiler, des alliés, des ennemis puis des amis. Parmi ceux qui lui sont resté fidèles, il serait judicieux de rendre hommage au Togo. Au pays et à ses dirigeants.
En effet, lorsque les premiers coups de feu ont retenti en Côte d'Ivoire, feu, Gnassingbé Eyadéma, alors président du Togo, a répondu présent. Ce pays est resté attaché à l'esprit et à la dynamique de " son père spirituel ", feu Felix Houphouët-Boigny. Et a fait fi des divergences qui existaient entre ce dernier et l'historique opposant, aujourd'hui président de la république, Laurent Gbagbo. L'amitié a prévalu, mieux, elle s'est perpétuée et le Togo n'a pas laissé la Côte d'Ivoire orpheline. En attestent ces 5 terribles années de guerre. Retour sur les faits. Les autorités togolaises ont exhorté les belligérants à se rendre au Togo, pour une tentative de réconciliation, avec à la clé, la libération de certains prisonniers et la signature du tout premier accord de cessez-le-feu. Ce processus était sur le point d'aboutir lorsque la France, rappelons-le, qui ne se lasse pas d'être la colonisatrice de la Côte d'Ivoire, s'est emparée du conflit. Le Togo on s'en souvient, est resté l'un des fidèles amis de la Côte d'Ivoire durant cette crise. Aujourd'hui, si la guerre prend fin, l'esprit de feu Gnassingbé Eyadéma, y est certainement pour quelque chose. La présence à Bouaké pour le Bûcher de la paix de Faure Eyadéma, le fils de l'autre, est un autre signe fort de la solidarité africaine. C'est à la vérité, un juste retour des choses.

Mireille Attébé (Stagiaire)

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