jeudi 2 août 2007 par Nord-Sud

De milliers de personnes continuent de protester dans les rues d'Abidjan contre leur omission dans le cadre de l'indemnisation des victimes des déchets toxiques. Beaucoup affirment avoir été infectées, voire hospitalisées et disent en détenir la preuve matérielle. Ces plaignants doivent encore attendre. En effet, selon une source proche de la cellule présidentielle qui dirige l'opération d'indemnisation, les cas d'omission ne sont pas pour le moment à l'ordre du jour. Actuellement, les réclamations ne concernent que les cas de noms erronés. Les omissions ne seront traitées que le moment venu, précise-t-elle. Cependant, ne peuvent espérer que seules les personnes qui ont effectivement été infectées et qui se sont rendues dans l'un des centres de santé agréés indiqués en son temps par le ministère de la Santé et avant l'arrêt officiel des consultations liées aux déchets toxiques. Notre source rappelle que c'est ce ministère qui a fourni les listes des victimes. C'est vers ce département qu'il faut se diriger si l'on s'estime omis. Mais avant de s'y rendre, il faudra vérifier que son nom ne figure ni sur les listes affichées dans les mairies, ni sur celles publiées par Fraternité Matin. Elle soutient que certaines personnes bien qu'étant prises en compte ne le savent pas parce qu'elles n'ont pas vu les documents publiés par le journal gouvernemental ou encore parce que les mêmes listes affichées ont été sabotées dans certaines mairies.



Cissé Sindou

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