jeudi 2 août 2007 par Nord-Sud

(La cérémonie de Bouaké hier a été importante dans le processus de paix. Du côté français, considérez-vous cela comme une étape importante dans le processus de paix ivoirien au point d'envisager un allègement du dispositif militaire ? Deuxièmement, les conditions d'une visite du président Gbagbo en France sont-elles maintenant réunies ?)

En ce qui concerne votre deuxième question, je n'ai pas la réponse aujourd'hui.

S'agissant de votre première question, la cérémonie qui s'est tenue à Bouaké symbolise bien la réconciliation ivoirienne initiée par l'accord de Ouagadougou. C'est un nouveau pas dans la mise en oeuvre du processus de paix. Il y avait six chefs d'Etat présents à Bouaké, M. Blaise Compaoré du Burkina Faso, M. Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, M. Amadou Toumani Toure du Mali, M. Thabo Mbeki de l'Afrique du Sud, M. Joao Bernardo Vieira de Guinée Bissau et M. Thomas Boni Yayi du Bénin. Cette présence marque le soutien des chefs d'Etat africains à la mise en oeuvre de l'accord de Ouagadougou. Et la communauté internationale s'associe à ce soutien comme en témoigne la présence de l'ensemble des ambassadeurs. Nous avons également noté les déclarations du président Gbagbo qui a indiqué son souhait de mener rapidement la Côte d'Ivoire vers des élections libres et transparentes.

C'est donc un événement très positif et nous attendons maintenant les précisions que le président Gbagbo a annoncé qu'il donnerait le 6 août sur les modalités de préparation des élections.



Source: Quai d'Orsay

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