jeudi 2 août 2007 par Le Patriote

Parler d'une seule voix. Tel est le leitmotiv qui a guidé les secteurs privé et public ivoiriens, lors de la table ronde de concertation (ouverte le 25 juillet 2007) entre ces deux parties, dont les conclusions ont eu lieu le mardi dernier au siège du Cepici (Centre de Promotion des investissements en Côte d'Ivoire), à Cocody. L'objectif de cette réunion était d'harmoniser les positions en vue de l'accès au fonds d'aide indien qui doit faire l'objet d'un conclave régional aujourd'hui à l'hôtel Ivoire. Autour du thème Plaidoyer du secteur privé auprès de l'administration publique pour l'aider à accéder au financement offert par les différentes de crédit et les fonds d'aide au développement : cas de l'Inde , les experts ont arrêté des actions visant à prendre en compte les préoccupations des opérateurs économiques privés pour le conclave d'Abidjan. Ainsi, le Réseau INDIAFRICA s'est engagé à remettre à la BNI (Banque nationale des investissements) des projets présélectionnés par lui pour évaluation préliminaire en liaison avec la Direction de la dette publique. Le Réseau s'attachera alors les services de la BNI et de la Direction de la dette publique pour l'assister, lors de l'ensemble des négociations. L'administration elle, s'est engagée à mettre à la disposition du secteur privé un guide des procédures d'éligibilité aux fonds bilatéraux. Le secteur privé a donc souhaité que le gouvernement ivoirien obtienne du gouvernement indien, l'ouverture d'une antenne régionale de Exim Bank-Inde à Abidjan. Par ailleurs, au chapitre des recommandations, l'on retient que l'administration et les opérateurs économiques privés ont exprimé un avis favorable à la mise en place d'un fonds de garantie, financé par l'Etat, à travers la BNI et les opérateurs économiques privés. Le ministère de l'Economie a apporté son appui à cette initiative. Les opérateurs économiques ont à leur tour sollicité une modification des dispositions du décret n°83-501 du 02 juin 1983 portant réglementation des conditions d'octroi et des modalités de gestion des avals de l'Etat. Ce décret qui date de 1983 peut difficilement s'appliquer au contexte actuel des affaires. En effet, pour les experts, la raison qui a présidé à son adoption, à savoir arrêter un certain nombre d'abus, ne concerne pas la génération actuelle des hommes d'affaires. Ensuite, il ne prend pas en compte les activités des nouvelles sociétés du fait qu'elles ne peuvent pas produire les bilans des trois dernières années d'exploitation. Alors que des jeunes ivoiriens, fraîchement sortis des écoles veulent créer leur entreprise. M. Daoda Silué, Directeur général par intérim du Cepici, a demandé aux opérateurs économiques de saisir l'opportunité de ce conclave pour le développement de leurs activités.

Jean Eric ADINGRA

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023