jeudi 2 août 2007 par Le Patriote

Ils réclament aussi leur part du gâteau. Les laboratoires du Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL), basé à Attécoubé, sont restés fermés toute la journée d'hier. A l'origine de ce fait inhabituel, une grève déclenchée par le syndicat national des fonctionnaires du CIAPOL (SYNAFOCIAPOL). A notre arrivée sur les lieux, les quelques agents, encore présents, attendaient dehors les conclusions des négociations qui se déroulaient entre le syndicat et la Direction. M. Gbéhi Téli, un membre du bureau du SYNAFOCIAPOL qui nous accueille, explique que quatre revendications sont à la base de leur manifestation. Mais la plus importante, insiste-t-il, concerne le paiement immédiat des intéressements suite à l'intervention des agents du CIAPOL lors du déversement des déchets toxiques. Depuis le déversement des déchets toxiques, le CIAPOL a été alerté et les agents ont participé sans moyen de protection, sans primes à toutes les missions concernant cette catastrophe. Aujourd'hui, nous sommes surpris que les agents du ministère de la Santé, de l'Office nationale de la protection civile, soient pris en compte par les indemnisations et que nous soyons royalement ignorés , s'indigne M. Gbéhi. Cette grève, poursuit-il, a donc pour but de réparer cette injustice. Par ailleurs, son syndicat, affirme-t-il, à travers cette manifestation, compte également obtenir l'octroi d'une prime de risque forfaitaire mensuelle d'un montant de 50.000 FCFA, le paiement immédiat des frais de misions impayés depuis plus de 3 ans et l'amélioration des conditions de travail. La réunion entre les deux camps et un émissaire du ministère de l'environnement a permis de décanter la situation. Selon les responsables du SYNAFOCIAPOL, le Directeur du centre s'est engagé à payer les frais de mission. Concernant les indemnités liées aux déchets toxiques, rendez-vous, affirment ils, a été pris pour le mardi 14 août pour de plus amples négociations.

D. Maïmouna

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