Des militantes du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), environ 500 vendeuses d'attiéké, ont déferlé, samedi dernier, sur le village d'Orbaff, à environ cinq (5) km de Dabou.
Parties d'Abidjan, elles sont allées par vagues successives pour annoncer, dans une ambiance de fête, leur adhésion collective au Front populaire ivoirien (FPI).
Elles se sont confiées au président du conseil d'administration de la Société d'opération ivoirienne d'électricité (Sopie), M. Paul Wood Agnéro, en sa, qualité de direction départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Dabou.
Le parrain de la cérémonie, le gouverneur du district d'Abidjan, Pierre Djédji Amondji, a aussi fait le déplacement dans le village natal de Paul Wood pour être témoin de l'accueil des commerçantes militantes du PDCI qui ont décidé de virer au FPI.
A l'origine de leur choix pour le FPI, se trouve une action sociale. En effet, parlant au nom desdites commerçantes, Mme Yehi Louise Agness, a expliqué que le PCA de la Sopie leur a aménagé un espace qu'il a électrifié à Yopougon non loin de la pharmacie Siporex. Cet espace, a-t-elle fait savoir, leur sert de marché sur lequel elles vendent leur attiéké. Pour Mme Louise Agness, à travers ce geste, Paul Wood fait preuve de générosité. Nous avons longtemps et vainement cherché dans le Leboutou, à Dabou, la clé de notre fragile bonheur. Mais nous n'avons pas trouvé en dehors de Paul Wood Agnéro un homme d'envergure aussi affable, ouvert, concret et généreux. Nous remercions le président Gbagbo de nous avoir fait découvrir une valeur sûre. Le principal acteur du changement du Leboutou?, a-t-elle souligné.
Aussi n'a-t-elle pas attendu pour annoncer que ses camarades et elle franchissent le pas pour sortir du PDCI en vue de rejoindre le FPI. Nous avons fait le déplacement à Orbaff pour annoncer à la face de la Côte d'Ivoire tout entière que nous autres, hier vaillantes militantes du PDCI, déposons désormais nos valises au Front populaire ivoirien pour assurer une victoire éclatante à Laurent Gbagbo?.
Au dire de l'intervenante, Laurent Gbagbo est le candidat commun des Ivoiriens, en général, et du Leboutou, en particulier.
Elle a promis qu'elles vont constituer des unités mobiles pour sillonner Dabou et afin d'aider Paul Wood pour la victoire de Gbagbo.
Au nom de ses camarades, elle a exprimé toute la reconnaissance au PCA de la Sopie.
Celui-ci a humblement répondu qu'il est un soldat du développement de la Côte d'Ivoire et qu'il fera son devoir qui consiste à apporter le bonheur au peuple à travers la lumière.
Paul Wood a indiqué que la clé du bonheur est Laurent Gbagbo et la porte du bonheur est l'ensemble des femmes qui permettent à la République de tenir debout.
Il a profité pour prodiguer des conseils aux nouvelles militantes du FPI. Je vous demande d'être beaucoup vigilantes par ces temps qui courent. Il y a beaucoup de charlatans et de faux prophètes en politique. Si vous voulez suivre Gbagbo, faites attention à ceux qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas en réalité. Ne vous laissez pas égarer?, a conclu le directeur de campagne.
Intervenant, le président du comité d'organisation, le professeur de médecine Maurice Gnagne Adou, a fustigé l'attitude de l'opposition ivoirienne qui, selon lui, s'est fourvoyé dans la crise que vit la Côte d'Ivoire.
Il a indiqué que la politique peut se faire autrement sans la haine. Mais dans la sagesse et dans la solidarité.
Le professeur Gnagne a rappelé aux femmes que c'est dans l'union que les Ivoiriens combattront la colonisation et défendront la République.
A sa suite, le patriarche André Sess Mboua, fédéral FPI de Dabou, a élevé au rang de citoyens d'honneur d'Orbaff M. Pierre Djédji Amondji et le ministre Léon Emmanuel Monnet, président de la cérémonie, empêché.
Prenant la parole, le parrain, le gouverneur Pierre Djédji Amondji, a témoigné que Paul Wood fait la fierté de Dabou. Il a remercié les femmes, hôtes du jour, qui sont allées à Orbaff pour magnifier Laurent Gbagbo et se montrer reconnaissante, PCA de la Sopie.
Pour Amondji, Gbagbo est un homme de droiture qui a été combattu, humilié en Côte d'Ivoire et à l'extérieur.
Le gouverneur a expliqué que Gbagbo a voulu diversifier les partenaires de la Côte d'Ivoire. Une option contre laquelle des Ivoiriens ont été poussés à prendre le glaive contre la mère patrie.
Pour Amondji, le bûcher de la paix doit définitivement éloigner les démons de la guerre.
Des artistes au nombre desquels se trouvaient les Sakoloh se sont produits.
Benjamin Koré
Envoyé spécial à Orbaff