jeudi 2 août 2007 par Fraternité Matin

La table ronde des opérateurs économiques ivoiriens partenaires de l'Inde sur le thème Plaidoyer du secteur privé auprès de l'administration publique pour l'aider à accéder au financement offert par les différentes lignes de crédit et les fonds d'aide au développement : cas de l'Inde? a fait deux propositions importantes au gouvernement, mardi dernier. C'est le siège du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI) qui a abrité la cérémonie de restitution des travaux qui se sont déroulés le 25 juillet dernier. La première action proposée par les participants est la mise en place d'un Fonds de garantie, financé par l'Etat, à travers la Banque nationale d'investissement (BNI) et les opérateurs économiques privés. Ce fonds, d'après Daoda Silué, le directeur général intérimaire du Cepici, qui a organisé la table ronde, va permettre de soutenir les opérateurs privés qui auront des difficultés pour rembourser leurs prêts. Indiafrica, le réseau des hommes d'affaires partenaires de l'Inde a pris l'engagement de remettre à la Bni des projets présélectionnés par lui pour évaluation?. La deuxième proposition et non des moindres, a porté sur la modification du décret n°83-501 du 2 juin relatif à la réglementation des conditions d'octroi et des modalités de gestion des avals de l'Etat. Ce texte qui avait pour but de limiter les abus des opérateurs qui ne s'acquittaient pas de leurs dettes, ne sied plus, selon la table ronde à l'environnement économique actuel.
Un exemplaire de ces recommandations a été remis à SEM. Konan Kramo, le directeur du département Asie-Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères, qui représentait le gouvernement à cette rencontre.

Evelyne Aka

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