jeudi 2 août 2007 par L'intelligent d'Abidjan

En attendant un jour prochain de se retrancher encore à Bouaké comme autrefois, le chef du gouvernement a manifesté hier une petite mauvaise humeur en restructurant son cabinet Forces nouvelles. Sous couvert d'une mise à l'écart de Sidiki Konaté, le Premier ministre crée un problème comme celui des grades qu'il attribuait chaque fois pour narguer et provoquer Abidjan. Sinon comment comprendre qu'au lendemain de la flamme de la paix, lui le chef du gouvernement nomme encore des collaborateurs au titre des Forces nouvelles, qui n'ont aucune existence administrative et légale. Il a un cabinet à la Primature, un porte-parole et plusieurs conseillers. Comment le Premier ministre peut-il continuer d'entretenir le faux ? N'est-ce pas une manière de faire diversion, et de retarder les choses ? Dans quelques jours, on pourrait donc assister à une sortie d'un porte-parole du SG des Forces nouvelles, qui pourrait contredire, le confrère Sindou Méité, qui lui est porte-parole de Monsieur le Premier ministre. Voilà la man?uvre ! Après avoir dit haut et fort que les chefs militaires ont prêts à désarmer et s'être rendu compte que sa crédibilité sera largement entamée s'il ne tient pas compte du respect du fétichisme des dates, le Premier ministre ouvre un autre front. S'il s'agissait d'une simple exigence de placement de cadres, la primature dispose de suffisamment de postes pour contenter tout le monde. Le premier ministre n'a pas besoin de nommer une dizaine de collaborateurs pour s'occuper des FN. Guillaume Soro doit revoir sa copie. On voit bien le dos du nageur et la ruse du petit Gbagbo.
Charles Kouassi

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