samedi 28 juillet 2007 par Notre Voie

Selon plusieurs sources concordantes à Bouaké et dans des villages environnants, des émissaires du PDCI ont sillonné certaines contrées pour inviter les populations à ne pas venir à la Flamme de la paix le 30 juillet à Bouaké. Nos sources expliquent que cette campagne qui ne se déroule pas au grand jour mais de bouche à oreille à travers des relais du vieux parti dans les villages, vise à casser la mobilisation des populations décidées à venir à Bouaké pour réserver un accueil chaleureux au chef de l'Etat ivoirien et ses homologues africains. Pour ce faire, indiquent les mêmes sources, les envoyés du PDCI véhiculent le message selon lequel le président Laurent Gbagbo est le commanditaire de l'attentat manqué le 29 juin dernier à l'aéroport de Bouaké contre l'avion du Premier ministre. Et donc les populations ne devraient pas venir pour donner l'impression d'un accueil populaire pour le chef d'Etat ivoirien. Le ministre Mamadou Koné au four et au moulin
Mamadou Koné, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, est actuellement très occupé à Bouaké. Présent ici depuis plusieurs jours en sa qualité de chargé du Secrétariat technique du comité d'organisation de la Flamme de la paix, il sillonne régulièrement les différents sites pour constater par lui-même, le niveau d'avancement des travaux. Hier, il était très affairé dans le hall de l'hôtel Ran qui accueillera le président Laurent Gbagbo et plusieurs autres chefs d'Etat africains. A peine prend-il le temps de saluer quelques journalistes et autres connaissances, qu'il s'engouffre dans son véhicule ; direction l'aéroport de Bouaké. Je viens voir ce qui se fait pour rendre compte à qui de droit , a-t-il déclaré, se refusant à de plus amples commentaires. Il a expliqué que toutes les informations éventuelles sont disponibles auprès du ministre Konaté Sidiki, porte-parole du comité d'organisation. Les militants FPI mobilisés et impatients
Plusieurs militants du Front populaire ivoirien de Bouaké ont confié qu'ils attendent beaucoup de cette première visite du président Laurent Gbagbo à Bouaké depuis le déclenchement de la crise le 19 septembre 2002. Selon eux, cette visite, si elle se passe bien, donnera un bon coup de fouet à leurs actions en vue de la redynamisation des sections et des comités de base. Nous sommes impatients de voir le chef de l'Etat fouler le sol de Bouaké et parler à nos frères de Bouaké. Son passage poussera plusieurs de nos militants et sympathisants à se décider à militer à visage découvert. Malgré l'accord de Ouaga et l'accalmie qu'il a engendrée, beaucoup de nos camarades hésitent encore à cause de la campagne d'intoxication devenue plus intense depuis l'annonce du bûcher de la paix à Bouaké.




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