vendredi 27 juillet 2007 par Nord-Sud

Les hôtels de Bouaké affichent complet à 72 heures de la cérémonie du ?'bûcher de la paix''. Au point où c'est la croix et la bannière pour avoir une chambre.



Bouaké prépare activement l'événement du 30 juillet. Toutes les chambres des hôtels de la capitale du Centre, à en croire les gérants, sont déjà réservées. Hier, pour avoir cinq chambres, nous avons dû faire le tour de la ville, toute la journée. A chaque réception, la même réponse : Tout est réservé. Vous ne pouvez pas avoir de place ici. Allez voir ailleurs. A l'hôtel du Centre, au quartier commerce, nous avons sollicité pour trois jours cinq chambres. Le réceptionniste, visiblement débordé et le sourire aux lèvres répond : Vous êtes en retard. Les 12 chambres qui étaient libres sont toutes occupées depuis maintenant deux jours. Allez vous informer dans les autres hôtels, peut-être que vous aurez la chance. Il nous conseille l'hôtel Le Lewi, situé non loin, à quelque 500 mètres. A l'accueil, le même refrain : Désolé monsieur, des agents de la Sodeci viennent d'occuper les locaux. Nous nous dirigeons rapidement à l'hôtel Le Printemps. Là-bas également, des clients sont déjà passés. Idem à Jean Mermoz, à la Grâce. Là un gérant nous conseille : Ce n'est pas la peine de perdre votre temps dans ce quartier. Allez-y dans les quartiers périphériques, vous aurez peut-être plus de chance. A l'hôtel du C?ur, à Ahougnassou, la chance nous sourit. Une quinzaine de chambres sont encore disponibles. Rapidement, nous demandons au réceptionniste de nous réserver cinq chambres. Pour être à l'abri de toute surprise désagréable, nous nous rendons au quartier N'Gattakro où se trouve le stade municipal. A l'hôtel le Flamboyant, au Tropic hôtel, plus de chambre. Vous ne trouverez pas de chambre ici jusqu'au lundi. Tout est pris depuis le début de la semaine. Si vous voulez une chambre pour aujourd'hui, c'est possible, propose notre interlocuteur. Au quartier Kennedy, les gérants de l'hôtel Mon Afrik nous font espérer une trentaine de minutes, le temps de passer des coups de fil ici et là. Ces jours-ci, tous les hôteliers de Bouaké ont le même problème. Il n' y a plus de chambre. Nous craignons la réaction de certains clients déboussolés et ne sachant où aller, se désole-t-il. Il nous souhaite bonne chance. La randonnée dans les autres quartiers à la recherche d'une hypothétique chambre se termine bien. Enfin, à Belleville, nous avons la chance d'avoir les dernières chambres disponibles. Espérons que les hôteliers sauront parler aux désespérés.





Allah Kouamé

Correspondant régional

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