Fin de la division. Les opérateurs de la filière bétail, en particulier ceux du parc à bétail de Port-Bouet ont accordé leurs violons. En effet, suite à un accord signé le 2 février 2007, la mairie de Port-Bouet concédait à la confédération des fédérations des filières bétails viande, la gestion du parc à bétail. A travers cette convention, la confédération s'engage à collecter la taxe municipale qui est de 100fcfa par tête de bovins, auprès des opérateurs de la filière pour le reverser à l'autorité municipale. Cette nouvelle donne n'est pas comprise de certains commerçants des pays de l'hinterland qui qualifient cette taxe de taxe sauvage . Face à ce quiproquo, le président de la confédération, Issiaka Sawadogo a invité les présidents des fédérations nationaux à mener une mission d'explication et de sensibilisation auprès des bouviers ressortissants du Niger, Burkina Faso, du Mali...opérant sur le parc à bétail de Port-Bouet pour écumer les nuages de rumeur qui mettent à mal la filière. Cette délégation des différents responsables des filières bétails, a procédé récemment à la Caistab au Plateau à la restitution des actions menées auprès des commerçants. Selon Dr Moussa Coulibaly président de la filière bétail du Mali et porte-parole de la délégation, Nous avons expliqué à nos compatriotes que les taxes ne sont pas de nouvelles impositions, la Mairie a décidé de concéder une partie de ses prérogatives, via une convention à la confédération a requis Dr. Moussa Coulibaly. Pour le président de la confédération Issiaka Sawadogo, cette initiative vise à rassurer les opérateurs et à barrer la route à la rumeur qui est souvent source de désordre. a t-il précisé. Tous les bouviers ont compris le sens de l'action de la confédération, éviter le désordre et faire en sorte les opérateurs aient le même langage pour le bonheur de la filière a indiqué un participant.
Moussa Kéita