Les travaux de prolongement de l'autoroute du Nord démarrent ce matin, en présence du Chef de l'Etat, SEM. Laurent Gbagbo. La mise en chantier va se faire à partir de 10 heures à Taabo. La rallonge de l'autoroute du Nord qui est de 87,2 kilomètres doit partir, en fait, de Singrobo à Yamoussoukro. Mais, elle a été subdivisée en trois étapes afin de faciliter les recherches de financements. Le premier tronçon, long de 26 km, part de Singrobo à Taabo. Le deuxième qui relie Taabo à Toumodi fait 29,6 km. Et le dernier qui part de Toumodi à Yamoussoukro, mesure, 31,6 km. Le lancement de la construction se fait à Taabo parce que le marché des travaux de ce lot a été approuvé. L'Agence de gestion des routes (AGEROUTE) a confié l'exécution du chantier à l'entreprise Soroubat après un appel d'offres. Le projet bénéficie d'un financement de 15 milliards F CFA du Fonds saoudien pour le développement international (FSDI), de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et du Fonds de l'OPEP pour le développement international (F-OPEP). Ce fonds va permettre de réaliser entièrement l'une des deux voies de la section autoroutière. L'achèvement des travaux de la deuxième section étant conditionné par la contribution de l'Etat et les financements complémentaires. Les deux autres lots sont financés par la Banque islamique de développement (BID). La mise en chantier de celui de Singrobo-Taabo, d'un coût de 11,9 milliards F CFA, ne devrait plus tarder car le marché des travaux est en cours d'attribution. La signature de l'accord de prêt de celui de Toumodi-Yamoussoukro va se faire aujourd'hui, en marge de la cérémonie officielle de démarrage des travaux, à Taabo.
La réalisation de la première section de l'autoroute du Nord, longue de 114 km et qui part d'Abidjan à Singrobo, a débuté le 1er décembre 1975 et s'est achevée le 31 décembre 1981.
Evelyne Aka
Tendance. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse mercredi ses prévisions de croissance mondiale, grâce aux meilleures performances des pays émergents, en particulier la Chine. Le Fonds, qui table désormais sur une expansion de 5,2% du Produit intérieur brut (PIB) mondial en 2007 et 2008 (contre 4,9% précédemment) a simultanément signalé une augmentation des risques d'inflation, notamment dans ces pays.
Cet optimisme s'explique surtout par le boom des pays émergents, a précisé le FMI qui a majoré substantiellement? ses projections de croissance pour la Chine (+11,2%), l'Inde (+9,0%) et la Russie (7,0%) en 2007.