vendredi 27 juillet 2007 par Fraternité Matin

La section de Yamoussoukro du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (SYNACASS-CI), dirigée par le Dr Damaud Olivier Désiré, a convié, hier jeudi, ses membres à la salle de conférences du CHR, pour qu'ils se prononcent sur le bicéphalisme qui prévaut actuellement au sein de leur syndicat. A l'issue des débats intéressants, parfois houleux et passionnés, il a été retenu le principe de la convocation d'urgence d'une assemblée générale extraordinaire pour trancher définitivement le problème. Dr Damaud a, d'entrée de jeu, fait savoir qu'il n'entend pas prendre de décision personnelle dans le différend à la tête du syndicat entre, d'un côté, le secrétaire national Amichia Magloire et, de l'autre, la dissidence conduite par le Dr Sanogo Adama. C'est ensemble que nous devons décider de la conduite à tenir, leur a-t-il fait savoir. Avant cela, il a tenu à faire un bref exposé de la situation et des derniers développements. Comme acquis notables du BEN avec le Dr Amichia Magloire, le 1er responsable syndical dans la région des Lacs a fait cas de la suppression du concours d'entrée à la Fonction publique pour les jeunes médecins, les avancements de salaire des médecins fonctionnaires, etc. Dr Damaud trouve suspect qu'au moment où Dr Amichia, s'échine à l'amélioration des conditions de vie des médecins à travers une grille salariale motivante, que surgit une dissidence pour le détourner de cet objectif et par ricochet casser la dynamique du syndicat. On veut nous pousser à la faute Camarades soyons prudents et restons légalistes, a fait remarquer Dr Damaud avant de dénoncer l'illégalité du congrès qui a vu l'élection de Dr Sanago à la tête du syndicat.
Dr Damaud a révélé que la justice, après avoir débouté les dissidents, vient de faire volte-face en donnant une autre décision de justice les légitimant, après qu'ils ont interjeté appel. Si à la suite de cette assemblée générale extraordinaire, on refuse de reconnaître le côté dans le quel se trouvent la légalité et la légitimité, alors nous aurons en définitive recours à l'ultime arme qui est la grève, a soutenu le SG de la section locale du Synacass-ci qui prévient : cette grève sera illimitée et sauvage.

Coulibaly Souleymane

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