Koulaté Koulaté Denis dit ?'Petit Denis'' est très mal en point. Il lutte en ce moment contre la mort. Si rien n'est fait pour le zouglouman, il risque de succomber du mal qui le ronge depuis quelque temps. Après son incarcération à la prison de Sassandra pour consommation de cannabis dit-on, des personnes de bonnes volontés ont tenté d'apporter leur secours à l'enfant de Gbatanikro (un quartier de Treichville) afin qu'il recouvre la liberté.
Parmi celles-ci figure son manager, Oumar De Yenega. Qui, coopté par le responsable d'une structure de la place, a entrepris les premières démarches. Au grand dam de ses fans et des admirateurs, son état de santé prend un coup. Oumar De Yenega qui ne sait plus à quel saint se vouer actuellement fait une mise au point. C'est moi qui ai entrepris les première démarches. Avec le concours de bonnes volontés, je m'occupais sérieusement de cette affaire. J'ai un peu relâché parce que ceux qui m'envoyaient, étaient en déplacement hors du pays. Comme, ils viennent d'arriver, nous allons relancer les choses . A lui, il faut ajouter Al Moustapha qui, à en croire une source, aurait dépêché une équipe médicale auprès du zouglouman. Laquelle source confirme. J'ai fait partir un médecin cette semaine à Sassandra pour avoir une idée de l'état de santé de Petit Denis. Avec le concours du régisseur de la prison, il a pu produire un certificat médical. Le médecin m'a dit que Petit Denis souffre d'un mal de foi. Son foi aurait été atteint. Je puis vous apprendre que dans les prochains jours, il sera libéré. Je le dis avec certitude parce que j'ai foi aux autorités judiciaires que j'ai touchées quant à cette affaire. En tant qu'un être humain, je ne peux pas rester insensible à ce qui lui arrive , a-t-il laissé entendre. Nous avons tenté en vain de joindre Fadiga De Milano, son producteur résidant en Europe. Un artiste de la place, sous le couvert de l'anonymat, n'est pas passé par quatre chemins pour cracher ses vérités. Nous avons l'impression que des gens en voulaient terriblement à Petit Denis. Il y a des chanteurs qui consomment à longueur de journée du cannabis ici en Côte d'Ivoire. Personne n'ose en parler parce que ceux-ci sont assis financièrement. C'est déplorable pour un pays qui aspire à la démocratie . C'est le lieu d'inviter les artistes à se mobiliser aux côtés d'un des leurs, avant que le pire ne se produise.
DD